– Nassim Gholami Simiyari, prisonnière politique, a passé plus de 480 jours en détention dans le quartier des femmes de la prison d’Evine sans procès. Elle a été arrêtée le 18 mai 2023 par des agents des services de renseignement du Corps des gardiens de la révolution islamique (les pasdarans) à Téhéran. Elle est accusée de « rassemblement et collusion », de « propagande contre le régime » et de « rébellion ». Malgré sa longue incarcération, aucune audience n’a été organisée pour répondre à ces accusations.
Mme Gholami a d’abord été emmenée dans un centre de détention relevant du ministère du renseignement, connu sous le nom de quartier 1-A, où elle a été soumise à des tortures psychologiques et physiques visant à lui arracher des aveux. Elle a ensuite été transférée dans le quartier 2-A, puis placée dans la section réservée aux femmes de la prison d’Evine.
Nassim Gholami Simiari et sept autres suspects, Hamidreza Sahlabadi, Ehsan Roazzhian, Amin Sokhanvar, Ali Harati Mokhtari, Hossein Mohammadhosseini, Amir Shah Velayati et Hossein Ardestani, sont impliqués dans une affaire commune.
Quatre d’entre eux avaient déjà été libérés sous caution, mais les quatre autres, à savoir Nassim Gholami Simiari, Hamidreza Sahlabadi, Amin Sokhanvar et Ehsan Roazzhian, sont détenus depuis plus d’un an. Les phases d’interrogation et d’interrogatoire du suspect politique Nassim Gholami sont terminées depuis longtemps, et son dossier a été transféré au tribunal révolutionnaire. Toutefois, la procédure judiciaire concernant son affaire n’a pas commencé, ce qui la laisse dans l’incertitude.
Source : Iran HRM/ CSDHI
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