• Deux prisonniers condamnés à la peine inhumain d’amputation des doigts
Alors que le nouveau président Khamenei part à New York pour participer à l’Assemblée générale de l’ONU, la vague d’exécutions se poursuit en Iran et 14 prisonniers ont été pendus en 4 jours.
Le jeudi 19 septembre, les bourreaux ont pendu Morteza Chah Ismaili, 35 ans, et Manan Barahoui, 50 ans, à Yazd, ainsi qu’Akbar Azizi et Hamed Jahedi à Karadj. Le mardi 17 septembre, Hamidreza Hassan Zahi Thani, 60 ans, a été pendu à Bandar Abbas et Ali Morad Hassanzadeh, 33 ans, à Gorgan. Le lundi 16 septembre, Yahya Zargari, 32 ans, Abdul Jalil Ehsani, 33 ans, et Behnam Mehdi Jahanpour, 21 ans, ont été pendus à Chiraz et Mohsen Safari à Ispahan. Le dimanche 15 septembre, Saïd Khajeh Heydari, 30 ans, et Sassan Bozorgzad, 33 ans, ont été exécutés à Chiraz, et Arastou Safarqami, 35 ans, et Rassoul Pourmajid, 45 ans, ont été exécutés à Tabriz.
Ainsi, le nombre d’exécutions recensées dimanche, lundi, mardi et jeudi atteint 14 et le nombre d’exécutions sous la présidence de Pezeshkian en août et septembre atteint au moins les 178.
Par ailleurs, les médias officiels (Etemad-Online) ont annoncé le 16 septembre que deux prisonniers accusés de vol avaient été condamnés à l’amputation des doigts. Cette peine inhumaine intervient alors que les vols et les détournements de milliards de dollars par les dirigeants et les diverses bandes du régime sont devenus courants en toute impunité.
Le site officiel Asr -e-Iran écrit le 26 aout 2024 : « A la fin de l’année 1402 (mars 2024), le montant total des facilités versées aux employés de onze banques du pays a dépassé 124 000 milliards de tomans, principalement avec des intérêts faibles et un remboursement à long terme. » En décembre 2023, les médias du régime faisaient état d’un détournement de 3,7 milliards d’euros dans la société Debsh Tea affiliée aux gardiens de la révolution et au bureau de Khamenei, mais les responsables de ces vols astronomiques n’ont été ni identifiés ni sanctionnés.
Dans une autre tragédie, résultant de la politique prédatrice des mollahs, le 16 septembre, une jeune fille de 17 ans nommée Yalda Rahimi et originaire de Baghmalek dans la province de Khouzistan, s’est suicidée le 16 septembre dans le bâtiment de la « Fondation de Secours imam Khomeiny » à la veille de la rentrée scolaire lorsqu’on lui a refusé l’aide qu’elle demandait pour ses dépenses de scolarité.
Le fascisme religieux au pouvoir en Iran tente en vain d’empêcher l’explosion de la colère populaire et les protestations sociales par la torture, les exécutions et les peines inhumaines et en créant un climat de terreur. La poursuite des relations politiques et économiques avec ce régime d’exécutions, de terreur et de bellicisme bafoue les principes universels des droits humains et doit être conditionnée à la fin des exécutions et de la torture en Iran.
Secrétariat du Conseil national de la résistance iranienne
Le 21 septembre 2024
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