Des exécutions et encore des exécutions : La position unifiée des factions du régime contre le peuple iranien
Les chiffres sont choquants. Chaque jour, une jeune vie est emportée par une exécution. Depuis que le nouveau président de Khamenei, Massoud Pezeshkian, a pris ses fonctions en août et constitué son gouvernement trié sur le volet, plus de 160 personnes ont été exécutées.
Sous le régime des mollahs, la peine capitale n’est pas seulement une forme de châtiment, c’est aussi un moyen de consolider l’emprise sur le pouvoir.
Un jeune homme, Mohammad Mir-Moussavi, est mort sous la torture quelques heures à peine après son arrestation, ce qui constitue un crime effroyable. Les forces de sécurité ont intensifié la répression à l’encontre des femmes et des jeunes, les soumettant à des arrestations arbitraires et à des violences sur la base d’accusations forgées de toutes pièces.
Le régime clérical cherche à se prémunir contre le soulèvement de la population en colère en recourant à des exécutions quotidiennes et une répression généralisée.
Chaque jour, des gens descendent dans la rue pour protester et se mettent en grève. Les travailleurs réclament leurs salaires impayés, les infirmières protestent contre l’exploitation et les conditions de travail difficiles, les retraités se battent pour leurs droits et leurs pensions volés, et les agriculteurs se mobilisent contre la destruction de leurs moyens de subsistance causée par les pénuries d’eau.
Alors que la pauvreté et le dénuement gagnent la majorité de la société, le président du régime, en contradiction directe avec ses promesses, a commencé sa soi-disant “chirurgie” économique aux dépens des pauvres et des exclus. Il n’a pas tardé à augmenter le prix du pain.
La hausse du pain entraînera rapidement l’inflation d’autres produits de première nécessité, dont dépendent la population pour survivre. Dans le chaos provoqué par la hausse du prix du pain, il a également annoncé son intention d’augmenter le prix des carburants.
Le régime des mollahs n’a aucune légitimité et ses crimes et pillages ne lui permettront pas de rester au pouvoir. Une mer de sang le sépare du peuple iranien, le sang des fils et des filles les plus dignes du pays versé pendant quatre décennies.
Les exécutions ne sont pas un phénomène récent. Les exécutions et les massacres perpétrés par le régime ces 45 dernières années ont touché l’ensemble de la société, les fidèles de diverses religions et les groupes ethniques opprimés, tels que les Baloutches, les Kurdes et les Arabes.
Depuis l’instauration du régime de Khomeiny en 1979, à la suite du détournement de la révolution antimonarchique du peuple, des milliers de personnes de tous horizons – jeunes, adolescents, étudiants, médecins, infirmières, ingénieurs, enseignants, travailleurs et sportifs – ont été exécutées ou tuées. Il s’agit notamment d’individus d’origines ethniques et religieuses diverses.
En 1988, à la suite de la fatwa dévastatrice de Khomeiny, plus de 30 000 prisonniers politiques ont été pendus, dont 90 % étaient des membres et des sympathisants de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK). Depuis lors, le Mouvement pour la justice a travaillé sans relâche pour recueillir les noms de ceux qui ont été massacrés.
Sous la tyrannie de Khamenei, la nation saigne chaque jour. Rien que l’année dernière, 864 personnes ont été exécutées. En 2019, au moins 1500 personnes ont été abattues pendant le soulèvement national, et 750 autres ont été tuées lors de celui de 2022. Grâce aux efforts incessants de la Résistance iranienne et des défenseurs des droits humains, les Nations unies ont adopté à ce jour 70 résolutions condamnant les violations des droits humains commises par le régime clérical.
Nous avons toujours soutenu que la seule façon d’affronter ce régime d’exécutions et de massacres est la protestation, la rébellion et l’expansion de la Résistance et des soulèvements pour le renverser.
Face à un régime caractérisé par des exécutions et des massacres, nous devons soutenir vigoureusement et étendre la campagne « Non aux exécutions en Iran ».
La communauté internationale doit dépasser la politique obsolète de complaisance avec la dictature religieuse à Téhéran.
Les gouvernements doivent conditionner leurs relations avec le régime des mollahs à l’arrêt des exécutions et reconnaître le droit du peuple iranien à lutter pour le renversement de la tyrannie.
Une chose est sûre : ce régime ne peut échapper à sa chute inévitable. La détermination des femmes et des jeunes de cette nation est inébranlable, ils sont déterminés à se lever et à se battre jusqu’au bout pour la liberté.
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