Cet événement, qui a rassemblé des membres des deux chambres du Parlement issus de différents partis politiques, ainsi que des représentants de la diaspora iranienne, a souligné l’inquiétude mondiale face à l’escalade des violations des droits humains dans le pays. Maryam Radjavi, éminente dirigeante de l’opposition iranienne, a prononcé un discours par vidéoconférence, appelant à ce que les responsables des crimes commis par le régime clérical rendent des comptes.
La conférence sur les droits humains en Iran a coïncidé avec l’anniversaire du soulèvement national de septembre 2022 en Iran, qui a marqué un tournant dans la lutte du pays pour la liberté. Les intervenants ont souligné leur solidarité avec le peuple iranien. Ils ont soutenu l’appel de Mme Radjavi à des actions internationales concrètes pour tenir le régime responsable de quatre décennies de violations des droits de l’homme, y compris de crimes contre l’humanité et de génocide.
Le rapport se concentre en particulier sur le massacre de prisonniers politiques en 1988, au cours duquel 90 % des personnes exécutées étaient des membres ou des sympathisants des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI). Les efforts continus du régime pour effacer les preuves de ces crimes, y compris la destruction des fosses communes, ont mis en évidence sa tentative d’échapper à la justice.
Dans son discours, Mme Radjavi a appelé à l’application de la compétence universelle pour poursuivre les responsables de ces atrocités, soulignant l’importance de l’obligation de rendre des comptes en tant que question de justice et de paix mondiale. Elle a également réitéré l’engagement du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) à abolir la peine de mort dans un Iran libre, notant que l’exécution sous le régime actuel n’est pas seulement une punition mais un outil de répression politique des droits humains.
Les membres du Parlement britannique ont également exprimé leur soutien au plan en dix points de Mme Radjavi pour l’avenir de l’Iran. Ils ont demandé que le Corps des gardiens de la révolution islamique (les pasdarans) soit désigné comme une organisation terroriste. Cette désignation, ainsi que la reconnaissance par la communauté internationale de la lutte du peuple iranien, est considérée comme une étape cruciale pour faire pression sur le régime et soutenir le chemin du pays vers la démocratie.
À l’issue de la conférence, l’appel à la justice a été clair : la communauté internationale doit prendre des mesures concrètes pour que les dirigeants du régime iranien soient tenus responsables de leurs crimes, non seulement dans l’intérêt du peuple iranien, mais aussi pour la paix et la stabilité dans le monde.
Source : Stop Fundamentalism/CSDHI
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