La commission a souligné les récentes condamnations à mort de Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani, deux partisans de l’OMPI/MEK, un important groupe d’opposition. Arrêtés lors des manifestations de 2022, les deux hommes ont été soumis à de graves tortures dans la tristement célèbre prison d’Evin. La commission a condamné ces actes dans le cadre d’une longue histoire de violations des droits de l’homme par le régime, qui réprime l’opposition depuis la révolution de 1979 sous la doctrine du Velayat-e Faqih (règne absolu des religieux).
Se référant à un rapport de juillet de l’ancien Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l’homme en Iran, Javaid Rehman, la commission a souligné les preuves documentées d’atrocités, notamment de crimes contre l’humanité et de génocide, en particulier dans la période 1981-1982 et les massacres de 1988 qui ont vu la mort de 30 000 dissidents politiques, principalement des membres de l’OMPI/MEK.
Les parlementaires italiens ont souligné l’importance de faire respecter le droit international en Iran et ont appelé l’Union européenne à désigner immédiatement le Corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC) comme une organisation terroriste, en raison de son contrôle sur l’économie et les capacités militaires du pays. Ils ont conclu en soulignant la nécessité urgente de prendre de telles mesures dans les forums multilatéraux pour contrer les violations des droits de l’homme en cours en Iran et sa campagne mondiale de répression.
Le texte du rapport :
Askanews-Comitato-interparlamentare-Iran-libero-Sep-2024
Source: NCRI
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