Le lundi 16 septembre 2024, la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran a prononcé de lourdes peines à l’encontre de 7 prisonniers politiques. Parmi eux, Nasim Gholami Simiyari a été condamnée à 6 ans de prison, 74 coups de fouet et 20 ans d’exil à Anguran dans la province de Zandjan. Le tribunal a souligné que son exil devrait être effectué de manière à ce qu’elle ne soit pas autorisée à interagir avec d’autres personnes.
Nasim Gholami Simiyari, née le 13 juillet 1988, est actuellement incarcérée dans le quartier des femmes de la prison d’Evin, après avoir passé près de 490 jours en détention.
Elle a été arrêtée le 18 mai 2023 par des agents des services des renseignements du Corps des gardiens de la révolution (IRGC) à Téhéran. Après avoir été transférée dans plusieurs centres de détention et avoir subi des tortures physiques et psychologiques, elle a été contrainte de faire des aveux forcés devant une caméra.
5 mois plus tard, elle a été inculpée de « rassemblement et collusion », de « propagande contre le régime » et d’« insurrection armée (Bagh-ye) ».
Outre Nasim Gholami Simiyari, 6 autres prisonniers politiques ont été condamnés à des peines d’emprisonnement de longue durée et à l’exil au cours du même procès. Il s’agit de Hamidreza Soheil-Abadi, Amin Sokhanvar, Ehsan Ravazjiyan, Ali Herati Mokhtari, Hossein Mohammad Hosseini et Amir Shah-Velayati.
Source : CNRI Femmes
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