L’organisation a souligné que ces exécutions, ainsi que la tendance générale à la répression, font partie de la stratégie du régime pour faire taire la dissidence politique. Depuis l’entrée en fonction du nouveau président iranien, Masoud Pezeshkian, le régime iranien a intensifié son recours aux exécutions, avec 160 exécutions enregistrées rien qu’en août 2024, contribuant à un total de 440 exécutions jusqu’à présent en 2024.
Le groupe néerlandais FOFI a formulé cinq demandes urgentes :
Suspension immédiate des exécutions politiques : Le groupe appelle à l’arrêt de toutes les exécutions politiques en Iran, y compris celles de Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani, exhortant la communauté internationale à faire pression sur le régime pour qu’il mette fin aux meurtres à motivation politique et libère les prisonniers politiques.
Responsabilité pour les crimes contre l’humanité : FOFI exige que l’ONU poursuive les dirigeants iraniens, notamment le guide suprême Ali Khamenei, pour leur implication dans des crimes contre l’humanité, citant en particulier le massacre de plus de 30 000 prisonniers politiques en 1988, qui a été qualifié de génocide par l’ancien rapporteur spécial de l’ONU, le professeur Javaid Rehman.
Soutien à la campagne mondiale contre les exécutions : L’organisation soutient la campagne « Non aux exécutions » initiée par Maryam Rajavi, présidente élue du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), et appelle les défenseurs des droits de l’homme et les organisations à rejoindre le mouvement.
Sanctions globales contre le régime iranien : FOFI plaide pour l’inscription immédiate sur la liste noire du Corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC) et pour que l’Iran soit placé sous le chapitre 7 de la Charte de l’ONU, le citant comme une menace pour la paix et la sécurité mondiales.
Reconnaissance de la lutte du peuple iranien : Le groupe appelle la communauté internationale à reconnaître le droit du peuple iranien à renverser le régime théocratique et à soutenir les activités des unités de résistance dans leur quête d’un Iran démocratique et libre.
La déclaration de FOFI conclut en exhortant les Nations Unies, l’Union européenne et les États membres à respecter leurs obligations en matière de protection des droits de l’homme et de la justice, soulignant qu’il est temps d’agir.
Le texte intégral de la déclaration est le suivant :
DGFOFI_declaration-18-sept-2024
Source : CNRI
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