Ehsani et Hassani, partisans de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), ont été condamnés à mort par le tribunal révolutionnaire de Téhéran pour « guerre contre Dieu » et « corruption sur terre ». Le comité roumain a condamné ces accusations comme une tentative claire du régime iranien de réprimer l’opposition politique par la peur et la violence, notant que cette répression intervient le jour de l’anniversaire des manifestations de 2022.
Les parlementaires roumains ont également souligné les violations par l’Iran du droit international des droits de l’homme, en particulier ses engagements au titre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) et de la Convention contre la torture (CAT). Ils ont souligné que les arrestations arbitraires, la torture et le recours à la peine de mort contre les prisonniers politiques constituaient des violations flagrantes de ces accords.
Dans sa lettre, le comité a demandé à l’ONU de :
-émettre une condamnation publique de l’utilisation de la peine de mort par le régime iranien comme outil politique.
-exiger la libération immédiate et inconditionnelle de Behrouz Ehsani, Mehdi Hassani et d’autres prisonniers politiques en Iran.
-activer les mécanismes des droits de l’homme de l’ONU, notamment le Conseil des droits de l’homme, pour enquêter sur ces exécutions et sur la répression plus large en Iran, avec des rapporteurs spéciaux mandatés pour enquêter sur les exécutions extrajudiciaires.
Le texte intégral de la lettre est le suivant :
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