Iran Human Rights suit avec inquiétude les exécutions collectives à la prison centrale de Chiraz et demande instamment à la communauté internationale de ne pas rester silencieuse face à un recours aussi généralisé à la peine de mort.
Le directeur d’IHRNGO, Mahmood Amiry-Moghaddam, a déclaré : « La communauté internationale ne doit pas rester silencieuse face aux exécutions quotidiennes en Iran. Se référant aux réunions entre les dirigeants mondiaux et la République islamique en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, il a déclaré : « L’utilisation par la République islamique de la peine de mort n’est pas un crime : « Le recours à la peine de mort par la République islamique devrait figurer en tête de l’ordre du jour de toutes les réunions que les pays qui adhèrent aux principes des droits de l’homme ont avec les représentants de la République islamique.
Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, cinq hommes, dont deux ressortissants afghans, ont été exécutés à la prison centrale de Chiraz (Adel Abad) le 16 septembre. L’identité de trois des hommes condamnés au qisas (châtiment en nature) pour meurtre a été établie : il s’agit d’Amir Naderzadeh, de Sajad Fadayi et d’Abdollah Abdolsamad (ressortissant afghan). Les deux autres hommes, condamnés à mort pour des délits liés à la drogue, ont été identifiés comme étant Behzad Bagheri et un ressortissant afghan uniquement identifié comme Mobasher (nom de famille inconnu).
En outre, quatre hommes ont été exécutés à la prison le 18 septembre. L’identité de l’un d’entre eux a été établie comme étant celle de Shahin Salami, qui avait été condamné au qisas pour meurtre. Les trois autres hommes qui étaient dans le couloir de la mort pour des délits liés à la drogue ont été identifiés comme étant Sepehr Nourani, Taher Arezoumand et Kamran Heidari.
Le 23 septembre, trois autres hommes ont été exécutés à la prison. Hassan Nejati, Mohammadreza Nejati et Fardin Ahmadi étaient tous trois condamnés à mort pour meurtre.
Le 23 septembre, deux autres hommes ont été exécutés à la prison. Rasoul Shanbedi a été exécuté pour des délits liés à la drogue et Ayoub (Akbar) Sadikhani pour des accusations de meurtre.
Une source informée a déclaré à IHRNGO : « Akbar Sadikhani était accusé d’avoir tué deux personnes lors d’une bagarre de rue. Rasoul Shanbedi a été arrêté pour trafic de drogue il y a trois ans. Il a été transféré de la prison de Pirbanu à la prison d’Adel Abad. Hassan et Mohammadreza Nejati étaient des parents et des co-accusés dans la même affaire. Ils ont été arrêtés il y a environ trois ans.
« Fardin Ahmadi a été conduit à la potence depuis le quartier 4. Il avait été arrêté pour un meurtre commis au cours d’une bagarre de rue il y a quatre ans. Il avait commis un autre meurtre derrière les barreaux ».
À l’heure où nous écrivons ces lignes, aucune de ces exécutions n’a été signalée par les médias nationaux ou les autorités iraniennes.
IHRNGO a précédemment rapporté l’exécution de cinq hommes, dont l’enfant délinquant Mehdi Jahanpour, les 15 et 16 septembre à la prison, ce qui porte à 19 le nombre total d’exécutions enregistrées à la prison centrale de Shiraz au cours des quinze derniers jours. L’IHRNGO a reçu des rapports faisant état de 36 personnes pendues au cours de cette période, mais n’a pas été en mesure de vérifier de manière indépendante 17 de ces exécutions au moment de la rédaction du présent rapport et poursuit son enquête à cet égard.
Source : IHR/CSDHI
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