– Au cours du mois dernier, qui a coïncidé avec l’entrée en fonction du gouvernement de Massoud Pezeshkian, les pressions exercées sur les journalistes iraniens se sont poursuivies. De nouvelles condamnations judiciaires ont été prononcées à leur encontre.
Parmi les décisions rendues le mois dernier, citons la condamnation des journaliste iraniens, Niloofar Hamedi et d’Elaheh Mohammadi à cinq ans de prison chacun, d’Omid Faraghat à six mois de prison et l’exécution de la peine de prison de Foad Sadeqi.
En outre, trois journalistes iraniens d’Abadan ont été convoqués devant le tribunal révolutionnaire, deux reporters d’Iranshahr ont fait l’objet d’agressions physiques et de plaintes en justice, et le tribunal de la presse a déclaré coupables les rédacteurs en chef de Sharq Online et d’Etemad.
Le procureur d’Isfahan a également porté plainte contre le rédacteur en chef de Boyer News. Parmi les autres incidents, citons une plainte déposée par le ministère des routes contre un journaliste d’Eqtesad Online, une convocation pour trois affaires distinctes par le bureau du procureur de Tabriz, le procès du journal Hamdeli à Zanjan, une attaque au couteau contre Ejlal Qavami et l’exclusion de plusieurs journalistes iraniens de la séance d’introduction du ministre des communications.
Le mois dernier, les institutions judiciaires et de sécurité de la République islamique ont violé les droits légaux des journalistes dans au moins 12 cas. Le nombre de journalistes et d’activistes des médias emprisonnés en Iran a atteint neuf le mois dernier. Les plaintes déposées par le gouverneur de Shush contre Mehdi Al-e Kathir et par l’Université des sciences médicales d’Iranshahr contre Sheida Hassanzehi et Mohammad Yasin Jalalzehi figurent parmi ces cas. La Fédération internationale des journalistes a souligné dans son rapport sur l’année 2023 qu’au moins 27 journalistes iraniens ont été arrêtés par le régime des mollahs, l’année dernière.
Source : Radio Farda – 3 septembre 2024/ CSDHI
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