Des militantes arrêtées et détenues dans différentes villes d’Iran

 Des militantes arrêtées et détenues dans différentes villes d’Iran

CNRI Femmes – Les agents des services de renseignement ont arrêté et emprisonné plusieurs militantes dans les villes à travers l’Iran. Les services de renseignements ont pénétré par effraction dans la maison de Mme Roya Jalali et l’ont arrêtée le 2 février 2021. Actuellement, il n’y a aucune information disponible sur la raison de son arrestation ni sur le lieu où elle se trouve.

Mme Jalali est une militante kurde, mère de deux enfants. Elle souffre de sclérose en plaques. Son mari, Khabat Mafakheri, est un militant écologiste de la ville de Sanandaj qui a été temporairement libéré sous caution après quatre mois de détention le 7 janvier.

Par ailleurs, des agents du renseignement de la ville de Zahedan, dans le sud-est de l’Iran, ont arrêté Rahimeh Kord-Tamimi à son domicile le 30 janvier 2021. Elle a été emmenée à la prison de Zahedan. La raison de son arrestation serait ses contacts continus avec son mari qui est un activiste politique.

Mme Tamimi a été détenue en quarantaine pendant 24 heures par les services de renseignement de Zahedan et a ensuite été emmenée au quartier des femmes de la prison de Zahedan.

Elle avait été arrêtée il y a six mois, mais comme elle était enceinte, elle avait été libérée sous caution. Aujourd’hui, son bébé de cinq mois est pris en charge par son père.

La prisonnière kurde Azimeh Nasseri a été transférée dans le quartier des femmes de la prison centrale d’Oroumieh après 25 jours d’interrogatoire, le 3 février 2021.

Mme Nasseri a appelé sa famille à plusieurs reprises depuis sa détention mais n’a pas pu parler beaucoup.

Azimeh Nasseri a été arrêtée le 9 janvier lors de la vague d’arrestations de citoyens kurdes. Des agents en civil se faisant passer pour des réparateurs se sont rendus chez elle à Boukan en prétendant réparer les conduites de gaz, mais ils l’ont arrêtée.

Le régime clérical a lancé une vague d’arrestations de militantes dans les villes de tout l’Iran ces derniers mois, afin d’intensifier la répression dans la société et d’empêcher des manifestations et des protestations dans la rue.