mardi 9 février 2021

Le régime iranien détient le record du monde d’exécutions de femmes


 Liste des exécutions de 113 femmes sous Rohani

CNRI Femmes – Le régime iranien détient le record du monde d’exécutions de femmes. La commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne a compilé les noms de ces femmes dans une liste appelée « Liste des femmes exécutées sous Rohani ».

Les données sur les exécutions de femmes en Iran sont collectées à partir de documents publiés par la presse officielle en Iran, les militants des droits humains et leurs sites web, ou de sources privées en contact avec la Résistance iranienne.

Les chiffres réels sont plus élevés, car la plupart des exécutions en Iran sont effectuées en secret sans que personne ne le sache, sauf ceux qui les pratiquent.

La commission des Femmes du CNRI a également mentionné par le passé que de nombreuses femmes exécutées par le régime des mollahs étaient elles-mêmes victimes de violence domestique et avaient agi en état de légitime défense.

Le régime iranien utilise ouvertement la peine de mort comme une forme de châtiment. Dans de nombreux cas et de manière discriminatoire, cette peine est appliquée contre les minorités religieuses et ethniques, les opposants politiques et les femmes.

En 2019, le régime des mollahs a pendu 16 femmes, parallèlement à la montée de la répression et des exécutions en Iran. Rien qu’en décembre 2019, six femmes ont été exécutées dans différentes prisons iraniennes.

De nombreuses femmes sont actuellement en attente d’exécution en prison. Certaines de ces femmes sont détenues à la prison de Qarchak, dans le couloir de la mort. Ces femmes sont pour la plupart des mères et ont plusieurs enfants.

Le 27 juillet 2019, la prisonnière politique Golrokh Ebrahimi Iraee a écrit dans une lettre sur les femmes condamnées à mort pour homicide : « En rencontrant des femmes reconnues coupables de meurtre, j’ai appris qu’un grand pourcentage d’entre elles avaient tué leur mari — sur le coup ou avec préméditation – après avoir été humiliées, insultées, battues et même torturées pendant des années et parce qu’elles étaient privées de leur droit au divorce. Bien qu’elles se considèrent comme des criminelles, elles sont convaincues que si l’un de leurs appels répétés au divorce avait été accordé, elles n’auraient pas commis de crime. »

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire