Les arrestations d’étudiants iraniens se poursuivent
Les agents de sécurité iraniens ont arrêté plusieurs autres étudiants iraniens alors qu’ils imposaient la répression aux jeunes protestataires à l’Université Sharif.
Le samedi 1er octobre 2022, les étudiants ont organisé des grèves dans plus de 100 universités en Iran. Les forces de sécurité ont attaqué des étudiants de l’université de Téhéran, de l’université iranienne des sciences et de la technologie (IUST) et des universités d’Ispahan et de Tabriz alors qu’ils manifestaient.
Il n’existe aucune statistique précise sur le nombre d’étudiants iraniens arrêtés par les agents de sécurité lors de cette attaque.
Les conseils académiques des universités ont confirmé l’identité d’au moins 14 autres étudiants arrêtés au cours des deux dernières semaines.
Bawan Lotfi est étudiant de premier cycle en peinture à l’université d’Oroumieh. On l’a enlevé, le 20 septembre 2022. Plus de dix jours se sont écoulés depuis son enlèvement. Nous ne disposons d’aucune information sur son lieu de détention ou l’institution qui l’a détenue.
Les forces de sécurité de Téhéran et du Golestan ont arrêté au moins dix étudiants qui tenaient des sit-in dans différentes villes.
Elles ont arrêté Mohammad Reza Massoudi, étudiant à l’université de Téhéran, le 1er octobre 2022 alors qu’il quittait le campus.
Il y a eu aussi l’arrestation de Fatemeh Rashidi Aberghani, étudiante en littérature anglaise à l’université Al-Zahra, par les forces de sécurité sur la place Enghelab à Téhéran.
La liste d’étudiants iraniens arrêtés grossit
Les forces de sécurité ont également arrêté Helia Karimnejad, étudiante en biologie à l’université Kharazmi, et Ali Hedayatvardi, étudiant en microbiologie à l’université de Téhéran. Les agents iraniens ont appréhendé les deux étudiants iraniens alors qu’ils quittaient les lieux.
Les arrestations de Sara Naderi et Maedeh Amirsiafi, étudiantes en économie à l’université de Téhéran, ont eu lieu le 1er octobre 2022. Sara Naderi est membre du conseil des étudiants de la faculté d’économie.
Les forces du régime ont également arrêté Ali Shurouzi, étudiant en maîtrise de mathématiques à l’université de Téhéran, le même soir. Les conseils des universités iraniennes ont déclaré que leur lieu de détention et l’organisation de sécurité à l’origine de ces arrestations étaient inconnus.
Les forces qui attendaient devant l’université de Golestan ont emmené Salar Jahdkaran, étudiant en ingénierie informatique. Ali Mohammad Doust Hosseini, étudiant en médecine dentaire à l’Université Saduqi de Yazd, a également été arrêté dans la même ville.
S’ajoutent aussi à la longue liste des arrestations d’étudiants iraniens, celle d’Hossein Mohammad Panah, étudiant en maîtrise de droit privé à l’université d’Eyvanakey de Garmsar, dans la province de Semnan.
Les conseils académiques ont également signalé l’arrestation d’Ali Daei Naseri, étudiant en master d’études sur la jeunesse à la faculté des sciences sociales de l’université de Téhéran, le 25 septembre 2022. On l’a emmené à l’intérieur du campus puis à la prison d’Evine.
Deux autres étudiants identifiés appréhendés sur leur campus sont Adele Shaybani et Hossein Kaveh. Adele Shaybani est étudiante en art à l’université de Gilan, et Hossein Kaveh est étudiant en sciences médicales à Gorgan.
Les conseils académiques et des sources proches des étudiants iraniens avaient confirmé l’identité d’au moins 50 personnes arrêtées. Selon les militants étudiants, au moins 80 militants étudiants ont été arrêtés depuis le début de la nouvelle année universitaire.
Source : Iran HRM/ CSDHI
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