De nombreuses preuves montrent qu’en plus des forces spéciales de la police, des forces en civil, dont certaines étaient également armées et se faisaient passer pour des étudiants membres du Bassidj, ont attaqué des étudiants. Elles en ont enlevé un certain nombre dans leurs dortoirs.
Iran Human Rights condamne fermement l’empiètement des forces armées en civil sur des campus universitaires et la répression violente des manifestations pacifiques des étudiants.
Le directeur d’IHRNGO et professeur à l’Université d’Oslo, Mahmoud Amiry-Moghaddam, a déclaré : « Nous demandons aux universités et aux institutions académiques du monde entier de soutenir les revendications des étudiants et de condamner la violation scandaleuse des campus universitaires par les forces de la République islamique. »
Le 29 octobre, les étudiants de plus de 50 universités et établissements d’enseignement supérieur dans des villes comme Sanandaj, Téhéran, Mashhad, Oroumieh, Kerman, Kashan, Zahedan, Rafsanjan, Qazvin, Bandar Abbas, Karaj, Ahwaz, Babol, Chiraz, Marivan, Isfahan, Yazd, Khorram Abad, Rasht, Qom et Shahroud ont organisé des manifestations pacifiques.
Les forces de la République islamique ont violemment attaqué les étudiants qui manifestaient en chantant pacifiquement leurs revendications sur les campus. Les forces en civil ont pénétré dans les campus universitaires. Elles ont arrêté un grand nombre d’étudiants. Puis elles ont attaqué les dortoirs universitaires. À Sanandaj, les forces de sécurité ont pénétré dans les dortoirs 22 Golan de l’Université des sciences médicales du Kurdistan et ont tiré des gaz lacrymogènes et des balles réelles pour arrêter les étudiants. Cela s’est également produit dans d’autres villes comme Téhéran et Ahwaz.
Et cela se poursuit aujourd’hui.
Compte tenu de la longue histoire de la République islamique en matière de répression et de meurtre d’étudiants, Iran Human Rights se dit très préoccupé par le sort des étudiants détenus et demande leur libération immédiate ainsi que la reconnaissance de leurs revendications et de leur droit à manifester.
L’organisation appelle les universités du monde entier à se joindre à leurs homologues iraniens pour condamner la répression des étudiants et protéger le caractère sacré des universités.
À la suite du soulèvement étudiant de 1999 en Iran, une loi a été adoptée le 20 août 2000. Elle interdit l’entrée des forces armées dans les universités et les établissements d’enseignement.
Source : IHR/ CSDHI
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