Un 32e jour de soulèvement marqué par des manifestations étudiantes, le rassemblement des familles de prisonniers politique et des grèves ouvrières
Dans la matinée de lundi 17 octobre, au 32e jour du soulèvement national, des étudiants ont manifesté notamment à la faculté dentaire, l’Université des sciences médicales et l’Université des sciences sociales de la capitale, la faculté de médecine d’Ardebil, l’Université Azad de Chahrekord, celle de Najaf Abad d’Ispahan, celle du Golfe Persique à Bouchehr, celle de Sari, et celle des Arts de Tabriz. Des agents en civil ont attaqué les étudiants d’Ardebil, mais ces derniers se sont défendus en les abreuvant de cris « ordures, ordures ». A Tabriz, des affrontements violents entre les étudiants et les forces de sécurité a éclaté. À Bandar Kong, dans le sud, des lycéennes ont manifesté en scandant « à coups de canon, de char ou de mitraille, que les mollahs aillent au diable ».
En même temps à Téhéran, les familles des prisonniers politiques et des détenus du soulèvement ont manifesté devant la prison d’Evine contre la tuerie des prisonniers samedi.
À Machad, de jeunes insurgés ont mis le feu à un préfabriqué de la police. Les travailleurs du pétrole d’Assalouyeh, d’Abadan et de Bandar Abbas ont également poursuivi leur grève en soutien au soulèvement national.
Dimanche soir, dans différents quartier de Téhéran, dont Ekbatan, Chouch, Kachani, Tajrish, Jordan, Niavaran, Chitgar, Tehranpars, Seyed Khandan, etc., les gens ont manifesté avec des slogans de « à bas le dictateur » et « à bas le gouvernement tueur d’enfants ». En allumant des feux, ils ont bloqué des voies. Dans le quartier de Chouch, des agents ont tiré des gaz lacrymogènes sur les manifestants, les jeunes ont bloqué la route en allumant un feu et ont continué à manifester. Le slogan « à bas le dictateur » fusait des fenêtres des quartiers de Moniriyeh, Jordan, Niavaran et Tajrish. Les gens à Ekbatan criaient : « jusqu’à quand les pasdarans de Daech vont-ils tuer des enfants ? »
Dans la soirée de dimanche 16 octobre, diverses villes, dont Yazd, Ispahan, Machad, Karadj, Shahrekord, et d’autres ont été le théâtre de manifestations nocturnes, de slogans lancés depuis des immeubles et d’affrontements avec les forces répressives. A Ispahan, les jeunes ont bloqué des rues avec des feux tout en criant « à bas le tyran qu’il soit chah ou mollah ». À Yazd, les habitants de la région d’Imamshahr ont affronté les agents et allumé des feux sur les voies.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 17 octobre 2022
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire