Le samedi 29 octobre, au 44e jour du soulèvement national, alors que les étudiants de tout le pays manifestaient, le régime des mollahs a déclenché une nouvelle vague de répression à leur encontre. Les pasdarans et les forces de renseignement ont attaqué des universités à Téhéran et en province et arrêté un grand nombre d’étudiants.
A Téhéran, les forces de sécurité ont encerclé la faculté technique de Pardis et ont violemment frappé les étudiants. Ils ont fermé la rue Amirabad vers l’université et en ont contrôlé les entrées avec un multitude d’agents. A l’intérieur du campus, les agents recherchaient les militants. A la cité universitaire des garçons, une manifestation s’est formée en soutien aux étudiants de Pardis. Les agents leur ont tiré dessus avec les fusils à plomb et des balles de peinture.
À Arak, les forces répressives ont attaqué la cité universitaire Amir Kabir de l’Université Azad en tirant des balles et des gaz lacrymogènes, mais elles se sont heurtées à la résistance des étudiants. A Machad, la garde spéciale a encerclé l’université Azad. Les gens et des proches des étudiants se sont rassemblés devant l’établissement pour sauver les assiégés. Les forces répressives ont attaqué la cité universitaire Boroudjerdi dans la ville de Boroudjerd et procédé à des arrestations. Des agents en civil sont entrés dans l’université Azad de Khorasgan et ont arrêté des étudiants.
Les forces répressives ont encerclé l’université de Sanandaj et ont tiré des gaz lacrymogènes sur les étudiants. En scandant « c’est l’année du sacrifice, on va renverser Seyed Ali [Khamenei] », ces derniers se sont battus contre les miliciens du Bassidj. L’université était transformée en champ de bataille et des familles d’étudiants et des groupes de gens rassemblés devant l’université ont ouvert les portes en scandant « à bas Khamenei et sont entrés à l’intérieur. A Qazvine, les agents ont attaqué la cité universitaire, matraquant les étudiants et procédant à des arrestations.
Samedi, les étudiants ont manifesté notamment dans la capitale dans les universités Sharif, de Téhéran, des Arts, Science et Industrie, Art et Architecture de Pars, Azad-Ouest, Azad de Tehran-Sohanak, Kharazmi branche de Téhéran, Science et culture, Sciences médicales, Tarbiat Modares, Sciences de la recherche, Al-Zahra, de Technologie, Sciences de la recherche d’Amir Kabir, Allameh, Psychologie, Khajeh Nassir et la cité universitaire de filles Fatemieh. En province : la faculté de médecine de Jondi Shapour d’Ahwaz, l’Université internationale de Qazvine, la faculté de médecine du Kurdistan, l’Université Bahonar de Kerman, l’Université de Gohardacht, les universités technique professionnelle et Khawazmi de Karadj et son l’école d’infirmière, l’Université de technologie de Kermanchah, l’Université du Lorestan, l’Université Ferdoussi de Machad, l’Université d’Art et architecture de Shahrak-e-Gharb, l’université de Yazd, l’université de recherche Mohaghegh Ardebili, l’université Sahand de Tabriz, la faculté de médecine d’Hormozgan, l’université Azad de Shahr-e-Qods, l’université Payam-e-Nour de Marivan, l’université de Kachan, l’Université du Golfe persique, l’université de Bouchehr, l’université Noshirvani de Babol et la faculté de médecine de Sanandaj.
Samedi soir, de nombreux quartiers de Téhéran, dont Tehran Pars, Bahar-e-Jenoubi, Saadat Abad, le boulevard Ferdous, la rue Kachani et la place Aval-Sadeghieh ont été le théâtre de manifestations et d’accrochages sporadiques. Les jeunes de Chahr-e-Qods ont manifesté de nuit et brisé des caméras de surveillance.
À Fereydoun-Shahr, les gens se sont rassemblés devant le tribunal pour protester contre l’arrestation de leurs enfants. À Saveh, des jeunes ont mis le feu à une station-service. À Jonghan, les gens ont manifesté de nuit et bloqué les routes. À Boroudjerd, sur la place Jafari, des accrochages ont éclaté entre les jeunes et les agents qui ont ouvert le feu sur eux. Les habitants de Lacht-e-Necha à Racht ont organisé une manifestation avec le slogan « à bas Khamenei », et un manifestant a été blessé par balle.
À Ispahan, des manifestations nocturnes ont eu lieu dans les rues Sepah, Ahmadabad, Zeinabieh et Charbagh. Les gens ont bloqué des rues en brûlant des pneus et ont fait fuir les officiers avec des cocktails. Les jeunes de Boroudjerd ont mis le feu à deux motos de la police. A Piranchahr, les gens ont manifesté et des jeunes ont attaqué la maison d’un agent du régime. À Boukan, les manifestations nocturnes se sont accompagnées de feux, de blocages de route et de heurts avec des agents répressifs. A Arak, les gens ont attaqué les agents et les ont fait fuir. Les habitants de Marivan ont manifesté de nuit et mené des accrochages sporadiques. La statue de Qassem Soleimani a été complètement détruite. A Lahidjan, une manifestation nocturne a eu lieu et les agents ont tiré sur les gens. A Nichapour, les jeunes ont mis le feu à un séminaire religieux.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 30 octobre 2022
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire