Poursuite des manifestations dans les universités et les écoles au 25e jour du soulèvement
Le lundi 10 octobre, au 25e jour du soulèvement national, plus d’un millier de travailleurs de la pétrochimie à Bouchehr ont débrayé sur le site d’Assalouyeh pour rejoindre le soulèvement avec le slogan « à bas Khamenei ». Une partie des ouvriers de la pétrochimie de Kangan et de ceux de la pétrochimie « Hangam » les ont rejoints.
Les travailleurs ont bloqué la route aux forces répressives avec des feux et des pierres. Les ouvriers ont scandé « à bas Khamenei », « nous nous battrons et nous mourrons mais nous reprendrons l’Iran », « à bas le dictateur », « non ce n’est pas une contestation, c’est une révolution » et « c’est l’année du sacrifice, on va renverser Seyed Ali [Kahamenei] ». Les travailleurs en colère ont mis le feu au préfabriqué de la sécurité et ont complètement bloqué l’intersection de la pétrochimie.
A Téhéran, des étudiants de polytechnique et de l’Université Azad-Sohanak ont protesté avec les slogans « libérez les étudiants emprisonnés », « ma sœur martyre, on poursuit ta voie » et « canon, char et mitrailleuse ne sont plus efficaces ». Les étudiants de l’université de technologie de Racht se sont également rassemblés pour lancer des slogans contre le régime.
Hier soir, les agents de Khamenei ont violemment attaqué les habitants de Sanandaj qui participent activement au soulèvement national depuis trois semaines. Des tirs continus avec toutes sortes de balles ont retenti dans différentes zones jusqu’au matin. Dans certains secteurs, les forces ennemies ont fouillé de maison en maison pour arrêter les manifestants avec violence et tiré des gaz lacrymogènes dans les domiciles, entraînant l’intoxication de plusieurs personnes.
À Kermanchah, Marivan, Salas Babajani, Qorveh, Zanjan, Boukan, Dehgolan et Izeh, les gens ont manifestaté de nuit et à Saqqez, des agents ont tiré des gaz lacrymogènes sur les manifestants. À Salas Babajani et Saqqez, de nombreuses arrestations ont eu lieu.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a salué les travailleurs opprimés de la pétrochimie d’Assalouyeh qui ont débrayé aujourd’hui pour rejoindre le soulèvement national. C’est une révolution plutôt qu’une victoire. Oui, a-t-elle dit, toutes les catégories du peuple iranien élèvent la voix contre la dictature et la répression en criant « liberté ». C’est une révolution jusqu’à la victoire.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 10 octobre 2022
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