« De Sharif au Kurdistan, les étudiants sont en prison », « Libérez les étudiants emprisonnés »
Ce lundi 3 octobre 2022, au 18e jour du soulèvement national, et suite à la confrontation héroïque des étudiants de l’Université de technologie Sharif avec l’ennemi de l’enseignement supérieur et de la liberté, des dizaines d’universités se sont soulevées à Téhéran et dans tout l’Iran. Elles ont apporté leur soutien aux étudiants de Sharif et au soulèvement en scandant « à bas le dictateur ».
Parmi ces établissements on peut citer dans la capitale l’Université de Téhéran, l’Université des Sciences et technologie, l’Université Melli, l’Université Tarbiat Modaress, l’Université Khajeh Nasir, l’Université Amir Kabir et l’Université Azad ; en province l’Université Ferdoussi de Machad, l’Université Azad de Machad, l’Université technique Sajjad de Machad, l’Université d’Oroumieh, l’Université de Qom, l’Université d’Ardebil, l’Université Pars-Abad d’Ardebil, l’Université de Semnan, l’Université d’Ispahan, l’Université de technologie d’Ispahan, l’Université de Najafabad d’Ispahan, l’Université du Kurdistan, l’Université Razi de Kermanchah, la faculté de médecine vétérinaire de Kermanchah, l’Université des ressources naturelles, l’Université de Birjand, l’Université Azad de Khorasgan et la faculté de médecine de Sanandaj.
A l’Université de Téhéran les slogans invectivaient le pouvoir : « vous vous targuez de religion, mais vous êtes fiers de tuer ». L’Université Melli a repris en écho : « Vous affichez la religion, mais vous tuez le peuple ». A Tarbiat Modaress, toujours à Téhéran, on pouvait entendre dans la matinée « libérez les étudiants emprisonnés », « la liberté est notre droit, Sharif est notre cri de guerre » et « L’Iran est un champ de bataille, tu es un ennemi ou un compatriote ? » L’Université Khwaja Nassir Toussi a laissé exploser sa colère et son dégoût face à l’attaque de la police et des forces spéciales la nuit dernière contre les étudiants sans défense en criant « à bas les mollahs » et « notre sale police est une honte ».
A Machad, les étudiants de Ferdoussi scandaient : « ce n’est pas une protestation, c’est le début d’une révolution » et ils ont rappelé sur leur détermination à poursuivre le soulèvement jusqu’au renversement des mollahs. En soutien aux étudiants de Sharif, ils lançaient « Sharif s’est noyé dans le sang ». Les étudiants de Chiraz criaient : « Vous avez tué à Sharif et vous nous dites de nous taire ». À Tabriz, des étudiants ont affronté la police qui leur a tiré dessus avec des fusils à plombs. Les étudiants de la faculté de médecine du Kurdistan ont scandé « de Sharif au Kurdistan, les étudiants sont en prison ». Dans les universités de Yazd, Zandjan et Oroumieh, des étudiants ont manifesté malgré le lourd climat sécuritaire en scandant « libérez les étudiants emprisonnés».
Hier soir, pour la 17e nuit du soulèvement, des dizaines de quartiers de Téhéran, dont Sattarkhan, Tehranpars, Shariati, la place Imam Hossein vers Teimouri, Pirouzi, Valiasr, Ressalat, l’autoroute Sadr, l’autoroute Niayesh et le boulevard Kechavarz ont été le théâtre de manifestations nocturnes et d’affrontements avec les agents répressifs. En même temps, de nombreuses villes comme Ispahan, Karadj, Arak, Sanandaj, Machad et des secteurs de la province du Sistan-Baloutchistan ont connu des manifestations et des affrontements de jeunes insurgés contre les forces répressives.
Dans de nombreuses villes, les lycéens ont aussi manifesté en soutien au soulèvement. Par exemple, à Chiraz, les lycéens scandaient « à bas le dictateur » et « à coup de canon, de char ou de mitrailles, que les mollahs aillent au diable ». Dans le quartier Mehrchahr de Karadj, des lycéennes ont scandé « à bas le dictateur ».
Mme Maryam Radjavi a déclaré qu’à la suite de la révolte héroïque des étudiants de l’Université Sharif contre les criminels du régime des mollahs, aujourd’hui, les étudiants dans tout le pays ont soutenu l’Université Sharif et donné une réponse tranchante à Khamenei. L’unité, la solidarité et l’esprit combattif des jeunes et des femmes insurgées sont les clés de la victoire.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 3 octobre 2022
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