mardi 4 octobre 2022

Pour la 18e nuit du soulèvement, manifestations et affrontements à Téhéran et ailleurs

 Soulèvement en Iran – N°34

Dans le prolongement des manifestations des universités durant toute la journée du lundi 3 octobre, pour la 18e nuit du soulèvement, des affrontements et des manifestations nocturnes ont eu lieu dans de nombreux quartiers de Téhéran, notamment à Pounak, Amirabad Chomali, Ashrafi Isfahani, Tajrish, Shahrara et Shahryar.

A Téhéran, des accrochages ont éclaté entre les force srépressives et la jeunesse insurgée qui manifestait de nuit en scandant « à bas Khamenei » et « à bas le dictateur ». À Tajrish, les gens ont répondu aux menaces et aux propos de Khamenei sur le soulèvement le jour-même avec le slogan « ce dingue de guide est une honte ». Dans la rue Ashrafi Esfahani, la foule a continué à manifester de nuit. A Ekbatan, Shahrara, Amirabad Chomali et Pounak, les slogans « à bas Khamenei » et « à bas le dictateur » fusaient depuis les maisons. À Ekbatan, où un partisan du régime criait depuis une fenêtre « Mort aux hypocrites [terme péjoratif des mollahs désignant l’OMPI] », la rue et les immeubles ont rétorqué à l’envi d’une seule voix « Mort à Khamenei » couvrant la voix du mercenaire.

À Sanandaj, des manifestants ont mis le feu aux banderoles du régime au carrefour Sharif Abad et du 6-Bahman. Des manifestants et des jeunes rebelles ont manifesté dans le quartier de Nayssar où ils ont affronté des agents à moto. A Chiraz, rue Chamran, les gens ont manifesté de nuit soutenus par un concert de klaxons contre le déploiement massif des forces répressives.

Hier, en plus des manifestations de grande ampleur dans des dizaines d’universités, de courageux étudiants ont brûlé l’exposition des miliciens du Bassidj à l’entrée de l’Université d’Ispahan. A Shahryar, des lycéennes ont protesté avec le slogan « toutes ces années de crimes, à bas la dictature » et « n’ayez pas peur, nous sommes toutes ensemble ». Des collégiennes de la ville de Karadj ont expulsé de leur collège le directeur de l’éducation en lui criant « ordure, ordure ».

De même, la cérémonie funéraire d’une jeune martyre du soulèvement nommée Nika Shakarami dans la ville de Khorramabad a tourné à la manifestation avec le slogan « à bas le dictateur ». Les mercenaires ont désespérément tenté d’y mettre fin en tirant sur les gens et en lançant des gaz lacrymogènes.

Par ailleurs, les enseignants épris de liberté ont appelé à la grève. Mme Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), les a salué et a déclaré que des enseignants du primaire au supérieur, des élèves aux étudiants, tous se sont levés pour la liberté. La répression et les tueries ne pourront étouffer les voix unies qui grondent « à bas Khamenei » dans tout l’Iran.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 4 octobre 2022

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