Les détentions arbitraires se poursuivent
Dès la matinée du 6 octobre, le 21ème jour du soulèvement national a connu son cortège de manifestations de lycéens et collégiens dans de nombreuses villes comme Racht, Arak, Islamshahr, Qaleh-Hassan-Khan, Parand et Qazvin. Ils scandaient « je tuerai celui qui a tué ma sœur » et « libérez les étudiants emprisonnés« . Dans plusieurs villes, y compris à Téhéran, ce matin sur la rue Vali Asr, Tehran Pars et l’autoroute Bagheri, les gens ont manifesté avec des concerts de klaxons continus. Pendant ce temps, les agriculteurs ont manifesté à Ispahan. Les enseignants de Saqez se sont mis en grève en soutien à la population du Balouchistan. Le régime continue de couper ou de ralentir considérablement Internet dans de nombreuses villes.
Dans la soirée du 5 octobre, au 20e jour du soulèvement, des habitants de divers quartiers de Téhéran, dont Pounak, Tajrish, Valiasr, Shahran et Saadat-Abad, sont descendus dans la rue en scandant « à bas le dictateur » et « à bas Khamenei ». Des familles se sont rassemblées devant la prison du Grand Téhéran pour exiger la libération de leurs enfants. Diverses villes, dont Qom, Yazd, Parsian, Machad, Sanandaj, Kermanchah, Oroumieh, Lahijan, Ma’aliabad de Chiraz, Nourabad-Mamasani, Kerman, Saqqez, Karadj et Ispahan ont été le théâtre de manifestations nocturnes. Dans le canton de Kachan, de jeunes rebelles ont incendié un grand tableau de Khamenei à l’entrée de Neyasar.
Le régime des mollahs, craignant la durée du soulèvement, continue de détenir des jeunes. Après une visite de quatre heures à la prison du Grand Téhéran et une autre de trois heures à la prison d’Evine, Ali Salehi, procureur de la révolution de Téhéran, a déclaré à l’agence Mehr le 4 octobre 2022 : « Il n’y aura aucune tolérance pour les émeutiers qui ont agi contre la sécurité nationale et sapé l’ordre et la sécurité. Une action judiciaire sera menée avec une totale fermeté et le dossier de ces individus sera examiné de manière spéciale et prioritaire par le parquet de Téhéran et transmis au tribunal. »
Le site Entekhab a cité le 5 juin 2022, Hajar Chenarani, députée au parlement du régime, expliquant que « la plupart des personnes arrêtées dans cette province lors des récents événements ont entre 14 et 18 ans ». Se référant aux arrestations, Mohammadreza Mirtajoddini, député du régime, a déclaré, selon l’agence Fars du 1er octobre : « Nous allons suivre cette question par le biais du parlement auprès des institutions et des organes comme la radiotélévision, afin qu’une fois de plus une purge révolutionnaire soit menée dans ce pays. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 6 octobre 2022
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire