lundi 1 juillet 2024

Sommet mondial Pour un Iran libre 2024 : En avant vers une République démocratique

Démonstration de force de l’opposition démocratique iranienne à Berlin et Paris

Plusieurs dizaines de milliers d’Iraniens se sont rassemblés ce samedi 29 juin sur la Platz Bebel à Berlin, pour être directement connectés à une conférence à Paris d’où des intervenants éminents ont pris la parole pour exprimer leur soutien en faveur de la liberté et du changement démocratique en Iran.

A Berlin, l’ancien sénateur américain Robert Torricelli a accueilli les manifestants venus de différents pays européens.

L’ancien vice-président du Parlement européen, Alejo Vidal Quadras, qui a frôlé la mort en novembre 2023 lorsqu’un terroriste envoyé par Téhéran lui a tiré une balle au visage à Madrid, a été le premier à prendre la parole, suivi de Franz Josef Jung, ancien ministre allemand de la Défense.

L’ancien ministre fédéral allemand de l’Économie, Peter Altmaier, s’est adressé également à l’assemblée.

Une délégation de responsables politiques allemands était présente au rassemblement.

Une conférence simultanée tenue à Paris réunissant la présidente élue du CNRI, Maryam Radjavi, et un grand nombre de personnalités politiques de notoriété internationale, dont Mike Pence, Stéphane Harper, Mike Pompeo, Liz Truss, John Bolton, une délégation  bipartite américaine, ainsi que des délégations parlementaires de différent pays européens. D’autres députés des parlements nationaux européens se sont joints en ligne au rassemblement de Berlin.

Connectée par satellite, Maryam Radjavi a salué le peuple iranien et la lutte des femmes iraniennes pour la liberté : « votre rassemblement massif aujourd’hui à Berlin représente une continuation de la victoire du peuple iranien dans le boycott national de l’élection organisé par Khamenei (le guide suprême iranien). »

Elle a déclaré : « Les simulacres d’élections sont le résultat de l’impasse et des échecs majeurs qui affligent le régime, parce que le peuple iranien a déclaré à plusieurs reprises et clairement : « Notre vote est de renverser le régime ; il n’y a pas de place pour des élections dans ce régime. C’est l’heure de la révolution ! »

Mme Radjavi a expliqué : « La Résistance iranienne est prête à tourner la page la plus noire de l’histoire de l’Iran. Ce mouvement organisé, qui entrera bientôt dans sa 60e année, n’a cessé de lutter contre les dictatures du chah et des mollahs. Un mouvement qui a enduré dans ses luttes sans répit, la torture, la prison, les exécutions et l’exil forcé.

Mais il n’a pas faibli dans sa quête de liberté, en maintenant fermement ses principes et en faisant preuve de compétences politiques et historiques pour mener une transformation significative vers un Iran libre et une république démocratique.

La souffrance et le sacrifice de celles et ceux qui ont été torturés et massacrés renforcent les principes invincibles et les lignes de démarcation de la Résistance iranienne contre toute forme de tyrannie.

En effet, la génération de Massoud Radjavi a démontré qu’en affrontant la dictature religieuse de Khomeiny et de Khamenei, et même face aux pelotons d’exécution et aux potences, l’islam de l’OMPI est une religion de liberté. La liberté est l’essence qui redonne vie à l’humanité et dynamise les révolutions. »

L’ancien vice-président américain Mike Pence était le deuxième orateur à Paris. Il a analysé l’élection d’hier en Iran : « le nouveau président héritera d’un régime plus faible, moins stable et plus enclin à l’effondrement qu’à aucun autre moment de l’histoire ».

« Le régime de Téhéran est une théocratie zélée qui utilise la religion comme couverture pour justifier sa barbarie. Il tue et torture au nom de Dieu. Il ne cèdera pas tranquillement de son propre chef. C’est pourquoi seule une résistance déterminée, organisée et confiante est nécessaire pour apporter un changement durable. Un mouvement qui peut inciter les gens à agir. Un mouvement qui a toujours résisté à ce régime et ne fait aucun compromis avec lui. Un mouvement doté d’un leadership visionnaire et altruiste, motivé par l’amour de la liberté plutôt que par la soif de pouvoir personnel. Un mouvement prêt à se sacrifier et à en payer le prix: un mouvement appelé Conseil national de la Résistance iranienne.

  1. Pence a salué le programme de la Résistance : «Le Plan en dix points de Mme Radjavi pour l’avenir de l’Iran garantira la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté pour chaque Iranien de choisir ses dirigeants élus. Il étendra l’égalité politique, sociale et économique aux femmes. Cela permettra à tous les citoyens de prospérer et de s’épanouir dans une économie de marché libre. Et cela garantira le droit de chaque Iranien de vivre, de travailler et de pratiquer son culte selon les exigences de sa conscience ».

L’ancien Premier ministre canadien Stephen Harper faisait partie des invités à Paris.

  1. Harper a déclaré dans son discours : « Le régime de l’ayatollah Khamenei est aujourd’hui bien plus faible que celui du Shah en 1978 parce qu’il est plus brutal et plus détesté, plus corrompu et plus dysfonctionnel. »

L’ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt s’est également adressé à l’assemblée depuis Paris.

L’ancienne Première ministre britannique Lis Truss a rejoint l’événement en ligne.

L’ancien secrétaire d’État américain Mike Pompeo a été chaleureusement accueilli à Paris, où il a pris la parole lors du rassemblement.

  1. Pompeo a déclaré : « Ils nous disent qu’il n’y a pas d’alternative au régime actuel. Mais chaque semaine, dans des centaines de villes et de communes d’Iran, nous constatons qu’il existe une alternative. L’OMPI apporte une solution à de nombreux problèmes, non seulement pour l’Iran mais aussi pour l’ensemble du Moyen-Orient. Il existe une alternative. « 

Il a conclu : « Madame Radjavi, le plan en 10 points que vous avez proposés est la solution. C’est la réponse. Ce jour viendra où cela brisera la théocratie et les dirigeants mêmes qui infligent tant de souffrance au peuple iranien aujourd’hui seront tenus responsables de tout ce qu’ils ont fait ».

Il a été suivi par l’ancien conseiller américain à la sécurité nationale John Bolton, également présent à Paris.

Les anciens ministres des Affaires étrangères français Michèle Alliot-Marie et Bernard Kouchner étaient présents à la rencontre parisienne.

Dans son discours, Mme Alliot-Marie a affirmé : « Nous affirmons qu’il existe une alternative, et c’est le plan de Maryam Radjavi. Il garantit la paix dans le monde. Nous devons entendre cette voix. Il est important que nous les soutenions à conquérir la liberté pour leur pays ».

La sénatrice américaine Jeanne Shaheen s’est adressée au rassemblement à Paris. Elle était rejointe par le sénateur Thom Tillis pour un message vidéo.

Une délégation du Congrès américain était présente à Paris, conduite par Nancy Mace et Raul Ruiz et ont pris la parole après les sénateurs américains.

Des personnalités politiques ainsi que des délégations parlementaires d’Australie, de Belgique, du Canada, du Danemark, du Royaume-Uni, d’Irlande, d’Italie, de Norvège et de Suède étaient présents à Paris et se sont adressés au public.

 

Sénateurs Jeanne Shaheen (D-NH) et Thom Tillis (R-NC)

Plus d'Infos :  https://fr.ncr-iran.org/publications/rapports-speciaux/sommet-mondial-iran-libre-2024/

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