La peine de six ans d’emprisonnement et les peines supplémentaires infligées à Maryam Mehrabi ont été récemment prononcées par la première section du tribunal révolutionnaire d’Ispahan, présidée par Mohammadreza Tavakoli, et ont été communiquées à cette prisonnière politique le dimanche 4 août.
Mme Mehrabi a été condamnée à un an de prison pour « propagande contre le régime » et à cinq ans pour » tromperie ou incitation à la guerre et au meurtre dans l’intention de troubler la sécurité nationale ». Le tribunal révolutionnaire a également prononcé des peines supplémentaires, à savoir « deux ans d’interdiction de service et deux ans d’interdiction de voyager ».
La condamnation de Maryam Mehrabi intervient alors qu’elle n’a fait que protester contre la condamnation à mort de son frère.
La cinquième section du tribunal révolutionnaire islamique d’Ispahan a condamné Mahmoud Mehrabi, un prisonnier politique arrêté lors de manifestations nationales, à la peine de mort en mai 2024 pour « corruption sur terre ».
Selon l’avocat de M. Mehrabi, la condamnation à mort de ce prisonnier politique comporte « dix vices fondamentaux » et un recours a été déposé auprès de la Cour suprême de la République islamique.
Une autre partie de l’affaire de Maryam Mehrabi, qui porte sur des accusations de « diffusion de faussetés », est en cours devant la deuxième cour pénale d’Ispahan, et aucun verdict n’a encore été rendu.
Entre-temps, la sœur de Mahmoud Mehrabi a été « privée du droit de consulter un avocat » et, selon hra-news, « a récemment entamé une grève de la faim pour protester contre son maintien à l’isolement ».
Maryam Mehrabi a été arrêtée le 18 juin en présence de ses jeunes enfants. Auparavant, en mars 2022, elle avait été arrêtée par des agents des services de renseignement du bureau du procureur du comté de Mobarakeh alors qu’elle poursuivait l’affaire de son frère Mahmoud Mehrabi et avait été transférée à la prison de Dolatabad à Ispahan. Elle a été transférée à la prison de Dolatabad à Ispahan, mais a été libérée sous caution trois jours plus tard.
En septembre 2023, Mme Mehrabi a été condamnée à 74 coups de fouet et à trois mois de prison par la deuxième cour pénale du comté de Mobarakeh, mais cette peine a été convertie en amende.
Les pressions exercées par les autorités judiciaires du régime iranien sur les familles des manifestants politiques se poursuivent, avec notamment l’arrestation d’Ali Adinezadeh, le père du manifestant tué Abolfazl Adinezadeh, et la privation de soins médicaux pour Mashallah Karami, le père du manifestant exécuté Mohammad Mehdi Karami.
Source Iran Focus
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