Les forces de sécurité agressent la famille Hassanzadeh le jour de l’anniversaire du manifestant décédé
Le 30 juillet 2024, à l’occasion de l’anniversaire de Mohammad Hassanzadeh, victime des manifestations nationales de 2022 à Boukan, les forces de sécurité ont attaqué le domicile de sa famille. Elles ont violemment arrêté son père et sa sœur, Ahmad et Soulmaz Hassanzadeh.
La situation s’est aggravée lorsqu’ils ont agressé physiquement sa mère et deux voisines. L’incident s’est produit alors que la famille Hassanzadeh s’apprêtait à célébrer l’anniversaire de leur fils décédé.
Soulmaz Hassanzadeh, la sœur de Mohammad, a fait les frais de l’agression. Les forces de sécurité ont utilisé un pistolet paralysant sur ses genoux lors de son arrestation. Lorsque sa mère a tenté d’intervenir, elle a reçu un coup de poing dans la poitrine et s’est effondrée, nécessitant par la suite une hospitalisation.
Pendant ce temps, 2 voisines qui ont essayé de documenter les actions des forces de sécurité se sont vues confisquer leurs téléphones portables et ont également été battues physiquement.
Le mercredi 31 juillet, un jour seulement après son arrestation, Soulmaz Hassanzadeh, 30 ans, a été transférée dans le quartier des femmes de la prison centrale d’Ourmia.
Son père, Ahmad Hassanzadeh, 57 ans, est actuellement détenu à la prison centrale de Boukan. Les forces de sécurité ont fixé une caution de 4 milliards de tomans pour sa libération temporaire.
Mohammad Hassanzadeh, 28 ans, originaire de Boukan, avait déjà perdu son œil gauche à la suite de 3 tirs de grenaille lors des manifestations. Malgré de multiples interventions chirurgicales à Tabriz et à Téhéran, son œil est resté aveugle.
Tragiquement, il a été abattu par les forces de sécurité lors des manifestations publiques dans la ville le 16 novembre 2022, alors qu’il tentait de sauver une jeune femme de l’arrestation par les gardes révolutionnaires.
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