Le bulletin de la faculté d’Amirkabir a rapporté dans un article qu’une directive a été envoyée aux universités de tout l’Iran, selon laquelle le chef de la « milice des professeurs », le Bassidj, de chaque province a été nommé à la présidence du bureau de recherche pour le recrutement de la faculté dans cette province.
Selon l’annonce de ce site d’information étudiant, cette directive de sécurité a été émise par le chef du centre de recrutement des professeurs du ministère des sciences afin, comme ils le disent, d’empêcher la « présence de professeurs espions et infiltrés » dans les universités.
Cette action s’inscrit dans l’approche adoptée par le régime ces dernières années pour purger et homogénéiser l’environnement universitaire, ce qui a également conduit au licenciement de professeurs. La vague de licenciements de professeurs s’est intensifiée après les manifestations nationales de 2022 en réponse à l’assassinat de Mahsa Amini détenue par la « patrouille du vice ».
Parallèlement aux licenciements de professeurs d’université, des informations font état du recrutement de personnalités affiliées au pouvoir, dont Saïd Haddadian, un récitant du Coran proche du « Bureau du Guide », Sajjad Safar Harandi, le fils de Mohammad Hossein Safar Harandi, ancien rédacteur en chef du quotidien Keyhan, la « voix » du guide suprême Khamenei et ministre de l’orientation dans le gouvernement de Mahmoud Ahmedinejad, et Abbas Mozoun, autre présentateur de de la télé officielle, en tant que professeurs d’université.
Source : Voice of America/CSDHI
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire