Samad Heydari Chagani, le directeur de la prison, a été nommé grâce à ses relations avec Hamid Alqasi Mehr et Abdulhamid Keshvari (directeur général des prisons du Lorestan) et Amin Alqasi Mehr (adjoint aux finances et à l’administration des prisons du Lorestan). Samad Heydari Chagani a été critiqué pour avoir refusé un traitement médical aux femmes détenues.
Situation et conditions de la prison de Boroudjerd
La prison de Boroudjerd est située dans le district de Mokhaberat, sur le boulevard Tharallah, 18ème rue Banafcha. La prison manque d’installations médicales de base, ce qui aggrave les souffrances de détenues comme Arezoo Salemi. Les informations disponibles décrivent les conditions de détention comme « infernales », ce qui reflète les violations des droits de l’homme plus générales commises par le régime iranien actuel.
La situation d’Arezoo Salemi
Arezoo Salemi, 33 ans et mère de 2 enfants, est incarcérée à la prison de Boroudjerd depuis 3 ans, accusée de trafic de drogue avec son mari. Souffrant de calculs rénaux et de douleurs dentaires intenses, elle s’est vu refuser à plusieurs reprises ses demandes de traitement médical à l’extérieur de la prison. Le directeur de la prison, M. Chagani, lui aurait même dit : « Nous ne faisons pas sortir les femmes détenues, même si elles meurent de douleur. »
Le cas d’Arezoo Salemi à la prison de Boroudjerd met en lumière les problèmes plus généraux auxquels sont confrontées les femmes détenues en Iran. Privées de soins médicaux essentiels et soumises à des conditions inhumaines, ces femmes souffrent souvent en silence.
Une plus grande sensibilisation et un plaidoyer international sont essentiels pour lutter contre ces violations des droits de l’homme et améliorer la vie des personnes emprisonnées en Iran.
Source : CNRI Femmes
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