La déclaration souligne l’importance du travail du professeur Rehman, le décrivant comme une « contribution cruciale à la documentation des atrocités et au besoin urgent de justice ». Elle met également en avant ses appels en faveur d’un mécanisme international pour enquêter et poursuivre les personnes impliquées dans les exécutions de masse des années 1980. Dans son rapport final, le professeur Rehman a qualifié ces violations de « crimes atroces et crimes contre l’humanité », en mettant l’accent sur la nature systémique des exécutions.
Lors d’une conférence internationale à Paris le 24 août, des survivants du massacre de 1988 ont partagé des récits personnels poignants de la brutalité qu’ils ont endurée, soulignant la complicité de hauts responsables iraniens dans les commissions de la mort responsables des exécutions. La déclaration note que, selon les survivants et les membres des familles, environ 30 000 personnes ont été exécutées lors du massacre de 1988. Le rapport du professeur Rehman appelle à l’utilisation de mécanismes tels que « la compétence universelle, les tribunaux internationaux et les commissions de vérité » pour garantir que des comptes soit demandés pour ces crimes.
En réponse à la campagne de diffamation, le professeur Rehman a « catégoriquement réfuté toute allégation concernant l’acceptation de financement irrégulière pour son travail en tant que Rapporteur spécial », soulignant que l’accent doit rester sur les victimes et la recherche de la justice. Il a réitéré la nécessité d’un mécanisme d’enquête transparent, fonctionnant dans le respect du droit international, afin de préserver les preuves essentielles pour les poursuites futures.
La déclaration salue également la résilience et le courage des survivants qui ont pris la parole lors de la conférence de Paris et a salué le professeur Rehman pour son « engagement inlassable en faveur des droits de l’homme ». Elle appelle la communauté internationale à « se rallier au mandat du Rapporteur spécial de l’ONU » et à prendre des mesures décisives pour remédier aux violations en cours en Iran. « Ensemble, nous devons veiller à ce que les voix des victimes soient amplifiées et à ce que l’appel à la justice soit incessant », conclut la déclaration.
James Joseph, directeur de The Duty Legacy, qui a approuvé la déclaration, a souligné la nécessité de contrer les efforts du régime iranien pour étouffer la dissidence et supprimer les voix de ceux qui recherchent la justice. Il a noté que la campagne de diffamation contre le professeur Rehman vise à détourner l’attention sur les violations continues des droits de l’homme par le régime. « Il est juste que le professeur Rehman soit autorisé à entreprendre son travail sans crainte ni faveur », a déclaré Joseph, exhortant la communauté internationale à soutenir les efforts visant à tenir le régime en Iran responsable de ses crimes contre l’humanité.
Alors que Mme Mai Sato prend la relève du mandat de Rapporteur spécial sur l’Iran, la déclaration lui apporte son soutien et lui souhaite du succès dans la poursuite de son travail crucial de défense des droits de l’homme en Iran.
Source: NCRI
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