mardi 31 octobre 2017
Iran - Manœuvres militaires et mesures répressives massives prises par le CGRI pour affronter les rassemblements populaires à Pasargades - vidéo
Pasargades n ° 1- Craignant des manifestations de masse et des rassemblements à Pasargades à l'occasion de l'anniversaire de Cyrus le Grand (Roi de la Perse antique), le régime des mollahs a mené des manœuvres militaires et des mesures répressives étendues dans différentes villes de la province de Fars en particulier dans la zones de Pasargades.
Le ministère du Renseignement du régime iranien : Ramin Hossein Panahi sera exécuté bientôt
Le 26 octobre, le ministère du Renseignement du régime iranien, s’adressant aux membres de la famille d'un prisonnier politique après 124 jours, a annoncé qu'il a été arrêté par le ministère et sera exécuté bientôt.
Les Gardiens de la révolution (pasdaran) du régime des mollahs ont tiré sur Ramin Hossein Panahi qui a été touché à la taille et a été arrêté le 23 juin 2017 alors qu’il allait rendre visite à sa famille.
Les bahaïs poursuivis dans diverses villes d'Iran
La pression et les abus exercés sur les fidèles de la foi bahaïe, en Iran, ont augmenté ces derniers jours avec des dizaines d'arrestations, d'assignations à domicile et la fermeture d’entreprises bahaïes.
Le jeudi 19 octobre, des responsables de la sécurité sont allés à une cérémonie religieuse bahaïe et, après avoir perturbé la cérémonie, ils ont arrêté la propriétaire de la maison, Parisa Sadeghi. Elle a été incarcérée à la prison d'Evine.
Peine de prison pour la mère d’un martyr du soulèvement de 2009 en Iran
La mère de Mostafa Karim Beigi, martyr du soulèvement de 2009 en Iran, a été condamnée par l’appareil judiciaire du régime iranien à « un an de prison et à l’interdiction de s’inscrire sur n’importe quel réseau social ou groupe politique. »
Selon les rapports, Shahnaz Akmali a également reçu l’interdiction de quitter le pays. Elle a été accusée de « propagande contre le système. » Elle a été jugée devant la cour le 15 octobre et le verdict a été rendu par le juge Ahmadzadeh, responsable de la branche 26 de la cour révolutionnaire de Téhéran.
Iran : Un militant syndical accuse le procureur de Téhéran de mentir sur un prisonnier politique
A la suite de nouvelles accusations du procureur de Téhéran portées contre le militant syndical Reza Shahabi emprisonné en Iran, notamment de « contacter et recevoir de l’argent de groupes dissidents », un collègue du militant a accusé le procureur de mentir.
Membre du Syndicat des chauffeurs de bus de Téhéran et de sa banlieue, ce dernier a déclaré que ces accusations n'avaient pas été soulevées durant la phase des interrogatoires. « Le procureur de Téhéran ment pour couvrir les mesures illégales prises par le pouvoir judiciaire », a-t-il déclaré.
Iran : Un scientifique condamné à mort écrit sur son calvaire
Iran : trois prisonniers politiques condamnés à de lourdes peines de prison
Le 25 octobre, en Iran, la dernière audience du procès des prisonniers politiques, Ahmad, Zubair et Afchine-Hussein Panahi, qui ont des liens de parenté, s’est tenue à Sanandaj.
Ahmad, Zubair et Hussein Panahi ont été condamnés respectivement à 6 et 5 ans d'emprisonnement. Afchine-Hussein Panahi, un autre accusé, a été condamné à huit ans et demi d'emprisonnement.
samedi 28 octobre 2017
Le régime iranien doit être condamné pour son recrutement des enfants soldats
Selon le conseil de sécurité de l’ONU, le régime iranien recrute quotidiennement des enfants aussi jeunes que 15 ans pour se battre dans les conflits armés, ceci en violation des lois internationales et de la charte de l’ONU concernant les droits des enfants que l’Iran a signée.
Le recrutement de toute personne de moins de 18 ans dans des combats armés et actifs est considéré comme un crime de guerre par la Cour pénale internationale, mais cela reste courant sous le régime iranien et personne ne semble vouloir y mettre fin.
En Iran, un étudiant en doctorat et deux autres hommes risquent une amputation de la main
Un étudiant en doctorat, qui avait commis un vol avec deux de ses amis, est passible d'une amputation de la main.
Lors du procès, le premier suspect qui préparait un doctorat en architecture avant son arrestation a déclaré qu'il n'avait participé qu'à deux vols.
« A cette époque, en dépit d'être en doctorat, je n'étais pas dans une bonne situation financière et j'ai été forcé de voler. Je n'ai pénétré dans aucune maison lors des vols et je n'ai fait que monter la garde devant la porte », a-t-il dit.
Un prisonnier pendu dans la prison centrale de Yazd, en Iran
Dans la matinée du mardi 24 octobre, un prisonnier a été pendu dans la prison centrale de Yazd.
Le prisonnier qui s’appelait Ali Salari, a été condamné à mort pour complicité de meurtre lors d'un combat de rue. Son exécution n'a pas été annoncée par les médias officiels.
Source : Organisation des droits de l’homme en Iran, le 26 octobre 2017
L'Iran se classe à la 139ème place en termes de discrimination sexuelle
Leila Falahati, Directrice générale des affaires internationales au Département des affaires féminines au sein du bureau présidentiel, a déclaré que récemment, l'Arabie saoudite et les Emirats Arabes Unis se sont investis dans les problématiques féminines.
« Au-delà des questions politiques, ces pays ont des similitudes avec nous et cette question doit être abordée pour savoir pourquoi ces pays ont progressé sur les questions relatives aux femmes ».
Exécution collective de 7 prisonniers en Iran
Le régime iranien a pendu 7 prisonniers dans la prison de Gohardasht dans la ville de Karaj, à l’ouest de Téhéran, le mercredi 25 octobre au matin. Le même jour, un autre prisonnier a été pendu publiquement dans le sud de la province de Kerman dans le sud du pays.
Il faut noter que, selon une déclaration publiée par le secrétariat du CNRI en septembre dernier, pendant la période du 12 au 20 septembre, 33 prisonniers ont été exécutés. De même, dans la prison de Qom, on a amputé les mains de trois prisonniers pour vol.
vendredi 27 octobre 2017
Iran - Après le rapport de la rapporteuse de l’ONU, une enquête internationale sur le massacre de 1988 devient indispensable
Le rapport de Mme Jahangir à la Troisième Commission de l'Assemblée générale de l’ONU démontre encore plus la nécessité de mettre sur pied une commission d'enquête internationale sur le massacre de 1988
et le renvoi de son dossier devant le Conseil de sécurité
Dans sa première intervention devant la Troisième Commission de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, Mme Asma Jahangir, Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des Droits de l'Homme en Iran, a appelé à une enquête exhaustive et indépendante sur le massacre des prisonniers politiques en 1988.
Les gardiens lancent un raid sur les cellules des prisonniers politiques d'Evine en Iran
Le 24 octobre, les gardiens de la prison d'Evine en Iran ont lancé un raid sur le quartier d’isolement de la section 4 et ont agressé un prisonnier politique après avoir cassé les fenêtres.
Les prisonniers politiques Mahmoud Beheshti Langroudi, Mohsen Daneshvar, Abdolfattah Soltani, Ali Zahed, Hassan Sisakhti, Ahmad Daneshpour, Jamaloddin Khanjani et Ismaïl Abdi ont été identifiés comme faisant partie de cette section.
Aucune nouvelle information n'a été rendue publique sur le statut de ces prisonniers. Le quartierd'isolement de la section 4 est équipée de dispositifs d'écoute professionnels et de caméras de sécurité.
Source : Les Droits de l'homme en Iran , le 24octobre 2017
Iran : Observations du Procureur de Téhéran sur des prisonniers politiques
Dans une réunion du Conseil des vice-procureurs le 15 octobre e Iran, le procureur de Téhéran Jafari Dolat-Abadi, s'est exprimé sur le statut de plusieurs prisonniers inculpés d'atteintes à la sécurité, dont Soheil Arabi.
« En plus d’avoir commis un blasphème, Soheil Arabi est sous le coup d'autres chefs d'inculpation, notamment des outrages aux responsables gouvernementaux, propagande contre le gouvernement et publication d'images vulgaires. Il purge sa peine », a déclaré Dolat Abadi.
La population spoliée d’Ahwaz s’est mobilisée en scandant « Quittez la Syrie, pensez à nous ! » - vidéo
La population spoliée d’Ahwaz a poursuivi ses manifestations, et la nuit du mardi 24 octobre, elle a organisé un rassemblement de protestation devant la branche de l’institution Mellal à Ahwaz sur l’Avenue Simetri et a incendié le bâtiment. Le bâtiment et tous ses équipements et fournitures ont brûlé.
Mercredi 25 Octobre, la ville d’Ahwaz a aussi été le théâtre d’un rassemblement de protestation à l’extérieur du gouvernorat du régime. La manifestation, à laquelle les femmes ont participé en grand nombre, a continué jusqu’à tard dans la nuit.
Les manifestants ont protesté contre l’ingérence du régime en Syrie et le massacre de la population de ce pays avec l'argent et la richesse appartenant au peuple d'Iran, et ont protesté contre la domination des mollahs : « Quitter la Syrie, pensez à nous ! ».
Ils ont poursuivi leur manifestation en scandant : « les habitants du Khouzistan meurent, mais n’acceptent jamais l’humiliation », « A bas Rohani », « Rohani ! C'est le dernier avertissement », « Larijani est-il un juge ou le collaborateur des voleurs ? », « Ils ont pillé notre argent et à la place nous ont construit des prisons. »
Iran: l'interdiction d'assister à la cérémonie de la Journée d’hommage à Cyrus Le Grand
Des menaces ont été envoyées aux citoyens iraniens par SMS notifiant l'interdiction d'assister à la cérémonie de la Journée d’hommage à Cyrus Le Grand, patriarche de la dynastie Achéménide, à Pasargad près de Chiraz.
Ce roi de la Perse antique est très populaire dans le pays. L’agence de presse gouvernementale Mehr, a cité un "responsable de la sécurité" qui a déclaré qu'il y avait un risque de "trouble" et de "chaos" lors de cette cérémonie.
Citant ce "responsable de la sécurité" l’agence Mehr rapporte jeudi 26 octobre, que l'OMPI (Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran), la principale opposition iranienne, a l'intention de "créer des troubles et le chaos" durant « la semaine prochaine à l'occasion de la commémoration d'un des anciens rois de l'Iran ».
Deux filles arrêtées pour avoir fait de la moto
Selon IRNA, le commandant des forces de l’ordre de Dezful (au sud-ouest de l’Iran) a annoncé l’arrestation de deux filles roulaient sur moto. Cet officiel du régime déclare : « Deux filles dont les photos ont été publiées sur les réseaux sociaux alors qu’elles faisaient de la moto ont été identifiées et arrêtées. » Selon les dirigeants du régime, les femmes n’ont pas le droit de faire de la moto.
Le colonel Ali Elhami a ajouté : « Ces deux filles sont originaires de Dezful et elles ont été convoquées pour les réprimander et les remettre dans le droit chemin. »
jeudi 26 octobre 2017
Ms. Jahangir's Report to the General Assembly Doubles the Need for Establishment of an International Investigation Commission on 1988 Massacre
Le sénateur Cotton : le régime iranien est un danger pour le Moyen-Orient
Un haut membre du Sénat pour la commission des services armés a pointé du doigt les dangers que pose l’Iran aux alliés des États-Unis, car il augmente son emprise politique et militaire au Moyen-Orient.
Lundi, lors d’une conférence de contre-terrorisme organisée par l’institut Hudson basé à Washington, le sénateur républicain Tom Cotton a déclaré : « L’Iran fait une avancée dangereuse en Iran dans le nord de l’Irak et le sud de la Syrie… Par exemple, l’Iran fournit désormais non seulement des roquettes, mais aussi une aide pour fabriquer des usines de munitions guidées avec précision en Syrie, à la frontière du Liban, où le Hezbollah peut fabriquer ses propres munitions de ce type pour les utiliser contre Israël.»
Iran : Protester contre les pasdaran, c'est la raison de mon emprisonnement - prisonnière politique
Golrokh Iraei, prisonnière politique incarcérée dans la prison d'Evine, a écrit une lettre la semaine dernière pour protester contre le transfert de son époux, Arash Sadeqi, à la prison de Rajai Shahr à Karaj.
Dans cette lettre, soulignant les propos désinvoltes du ministre des Affaires étrangères des mollahs, Mohammad Javad Zarif, qui avait affirmé que « tous les iraniens sont des Gardiens de la révolution (pasdaran), Golrokh Iraei a écrit : « Contrairement à ce qu’il pense, en tant qu’Iranienne ayant consacré sa quiétude, sa sécurité et sa sûreté à l'amélioration de la situation de mon pays, non seulement je ne suis pas une pasdaran, mais je suis emprisonnée à cause de mes protestations contre cette atmosphère d'oppression créée par les pasdaran dans la société iranienne. »
Iran : intensification de la répression contre les prisonniers politiques
Appel à une mission internationale d’enquête
La Résistance iranienne appelle les autorités internationales, notamment le Haut-Commissaire des droits de l’Homme, la Rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l’Homme en Iran, et le Rapporteur spécial sur la détention arbitraire et le droit de vivre, à prendre des mesures urgentes et efficaces pour sauver la vie des prisonniers politiques. Elle appelle également à la création d’une mission d’enquête sur les griefs des prisonniers politiques iraniens en détresse.
Iran : les habitants d’Oroumieh mettent feu à une base de la milice des pasdaran
Hier, le 23 octobre 2017, une fillette de 12 ans a été violée dans l’école pour fille de « Rah-e Shohada » dans le quartier Islamabad d’Oroumieh (au nord-ouest de l’Iran). Les familles des enfants et leurs soutiens ont organisé un rassemblement de protestation et des jeunes en colère ont mis feu à la base du Bassidj, la milice infâme des pasdaran, dans le quartier.
Par crainte de voir ce mouvement se propager, les dirigeants du régime ont envoyé les forces des Pasdaran et les unités anti-émeutes des villes alentour pour réprimer l’émeute à Oroumieh. Pendant l’assaut, de nombreux jeunes ont été arrêtés.
La Résistance iranienne rend hommage aux protestataires et aux jeunes courageux d’Oroumieh et appelle à la résistance contre les agressions du régime intégriste. Elle appelle également les organisations de défense des droits de l’Homme à prendre des mesures immédiates pour la libération des personnes arrêtées à Oroumieh.
mercredi 25 octobre 2017
Iran : Malgré une décision judiciaire, un prisonnier politique n'est pas libéré
En dépit d'une décision contre la décision initiale prononcée contre le prisonnier politique Emadodin Mullazehi par la cour d'appel provinciale du Sistan-Baloutchistan, ordonnant sa libération, les interrogateurs du ministère du renseignement refusent de libérer ce prisonnier politique.
Emadodin Mullazehi a miraculeusement survécu à une embuscade dans le but de l’assassiner, organisée par les Pasdarans en 2016. Les agents ont par erreur assassiné un de ses amis, Khalil Jahan Dideh, à la place de lui.
Récit de la répression contre la liberté de l'information en Iran depuis le 1er janvier 2017 (dernières informations)
Reporters sans frontières, le 19 octobre 2017 - RSF dénonce l'interdiction de voyager émise à l’encontre du journaliste indépendant Issa Saharkhiz.
Le directeur de plusieurs journaux réformateurs suspendus, Issa Saharkhiz, a été empêché de quitter l'Iran en vertue de l'article 16 de la loi sur les passeports, qui permet aux autorités judiciaires «d'interdire la détention d’un passeport aux personnes dont le voyage serait contraire aux intérêts de la République Islamique».
Un résident suédois d'origine iranienne condamné à mort suite à une confession forcée
Ahmadreza Djalali, un résident suédois d'origine iranienne emprisonné en Iran depuis avril 2016, a été condamné à mort pour « moharebeh » (inimitié envers Dieu) sur la base d'une confession forcée, a appris le Centre pour les droits de l'homme en Iran (CDHI) .
« A deux reprises, les interrogateurs d'Ahmadreza l'ont forcé à lire mot pour mot sur un bout de papier et l'ont filmé dans sa cellule d'isolement », a déclaré au CDHI, une source proche de la famille de Djalali. « Ils ont menacé de faire du mal à ses enfants en Suède s'il ne lisait pas ces mots devant la caméra. Ahmadreza a signé et lu les déclarations écrites par crainte. Ils ont également ajouté d'autres accusations qui n'ont jamais été évoquées durant l'interrogatoire ».
Iran : Les médias officiels ont confirmé la mort d'un porteur kurde
Un porteur transfrontalier kurde de 24 ans a été abattu à Sardasht, en Iran, selon l'agence de presse officielle ILNA, le 23 octobre 2017.
« Dans la soirée du 21 octobre, sur la zone frontalière du canal près du village de Bityush, à Sardasht, un porteur de 24 ans, du nom de Poshtivan Moie, a eu un accident qui a conduit à sa mort », a dit le Gouverneur de Sardasht.
Une députée accuse Londres d'avoir encouragé le business avec l'Iran alors que des citoyens britanniques sont pris en otages
TheTower.org, le 20 octobre 2017 - Une députée britanniquea accusé le gouvernement de se soucier davantage des transactions commerciales lucratives avec le régime iranien que des citoyens britanniques arbitrairement détenus en Iran.
Dans une tribune publiée, mercredi, dans The IB Times, Tulip Siddiq, députée travailliste de Hampstead et Kilburn, écrit que le gouvernement « ne voulait pas intensifier d’autres mesures » pour ramener chez eux des citoyens britanniques « afin de ne pas mettre en danger la relation de développement du Royaume-Uni avec un Etat autrefois considéré comme irrémédiablement hostile ».
mardi 24 octobre 2017
Maryam Radjavi rend hommage à la persévérance des manifestants dans plusieurs villes en Iran
Mme Maryam Radjavi, Présidente élue du Conseil National de la Résistance iranienne, a salué les courageux Iraniens qui manifestent depuis plusieurs mois à Téhéran et dans plusieurs villes du pays contre le système corrompu des mollahs. Elle a salué les protestations d’envergures de lundi par des milliers d’Iraniens dont les économies ont été spoliées par des institutions affiliées au Guide Suprême des mollahs et aux Gardiens de la révolution (pasdaran).
Rapport sur les mariages d'enfants en Iran
Selon un rapport choquant, au cours des neuf premiers mois de l'année perse, 181 133 filles de moins de 19 ans se sont mariées, ce qui représente 34 % des mariages en Iran.
Selon le chef adjoint du Département des femmes et de la famille au bureau présidentiel, la province de Khorasan Razavi occupe la première place en termes de mariage d’enfants avec 6.759 cas ; ce sont des enfants dont les jeux deviennent soudainement sérieux alors que leurs poupées se transforment en enfants réels.
Source : Site Web en ligne d’Iran, le 22 octobre 2017
En Iran, vendre ses organes pour payer ses dettes
La dure réalité d'un pays riche en pétrole, sous le régime de mollahs, qui dépense des milliards de dollars pour l'exportation du terrorisme et de l'extrémisme et la poursuite d’une politique belliciste au Moyen-Orient et dans le monde, est que la majorité de ses citoyens vivent sous le seuil de la pauvreté au point que beaucoup d’entre eux doivent vendre des organes de leur corps pour rembourser leurs dettes. L'histoire choquante suivante publiée dans le quotidien américain Los Angeles Times le 15 octobre 2017 n'est qu'un exemple des conditions de vie désastreuses de la population sous le régime iranien.
« Reins à vendre » : l'Iran a un marché légal de vente des organes, mais le système ne fonctionne pas toujours
Un chrétien converti arrêté à Dezful en Iran
Des agents de sécurité en Iran ont arrêté un chrétien converti à Dezful après l'avoir convoqué au ministère du renseignement.
Abdul Ali Pourmand, 38 ans, connu sous le nom d'Elias, qui était diacre dans une église de cette ville appelée « Eglise Payame Aramesh », a été arrêté par les forces de sécurité le jeudi 19 octobre et transféré à Ahwaz.
Source : Actualités Mohabat - 22 octobre 2017
13 filles et garçons arrêtés dans un restaurant de Téhéran
Un groupe de 13 garçons et filles du 12ème arrondissement de Téhéran a été arrêté dans un restaurant par la police.
Les agents ont été envoyés sur les lieux immédiatement après avoir été informés et ils ont arrêté les personnes sur les lieux qui avaient des signes et des emblèmes de groupes satanistes.
Source : Agence de presse officielle, Fars, le 21 octobre 2017
Une bahaïe arrêtée à Birjand en Iran
Une citoyenne bahaïe résidant à Birjand a été arrêtée par des agents de la sécurité ce matin.
Le 21 octobre, Sheida Abedi, âgée de 26 ans, a été arrêtée par des agents du ministère du renseignement. Les agents ont fouillé sa maison après son arrestation.
Source : Les Droits de l'homme en Iran - 21 octobre 2017
Un kurde pris pour cible et tué par les forces de sécurité en Iran
Le samedi 21 octobre, à minuit, les forces gouvernementales à Sardasht, en Iran, ont ouvert le feu sur un groupe de commerçants kurdes, ce qui a entraîné la mort de l'un d'entre eux.
Il a été identifié et il s’appelait Poshtivan Moein, originaire du village de Gulan. Au cours des six premiers mois de l'année (perse) actuelle, 121 porteurs kurdes ont été tués et blessés dans diverses régions du Kurdistan par les tirs directs des forces gouvernementales.
Source : Kurdpa, le 22 octobre 2017
Iran : Le prisonnier politique, Mohammad Nazari, est dans un état de santé critique
Amnesty International, le 23 octobre 2017 - Le prisonnier d'opinion Mohammad Nazari, qui croupit injustement en prison depuis plus de deux décennies, est gravement malade et a besoin de recevoir des soins médicaux d'urgence en dehors de la prison.
Il fait une grève de la faim depuis le 30 juillet, exigeant sa libération de prison. Il doit être libéré immédiatement et sans condition.
La santé du prisonnier d'opinion Mohammad Nazari, 46 ans, qui a passé la moitié de sa vie en prison, s'est gravement détériorée en raison de sa grève de la faim prolongée ... Il a perdu environ 25 kilos, sa pression artérielle a baissé à plusieurs reprises, il est devenu si faible physiquement qu'il ne peut plus marcher ou parler.
Iran : Une parodie pour les mineurs
Amnesty International - Publié le 20.10.2017 - L’exécution programmée d’Amirhossein Pourjafar, un adolescent arrêté alors qu’il avait 16 ans et qui devait être mis à mort jeudi 19 octobre est présentée comme légale par les autorités iraniennes qui se livrent là à une parodie de justice pour mineurs et trompent l’opinion publique iranienne.
Nous rappellons que le droit international interdit totalement le recours à la peine de mort contre des personnes âgées de moins de 18 ans au moment des faits qui leur sont reprochés. Nous réitèrons nos appels aux autorités iraniennes pour que celles-ci mettent immédiatement un terme à la procédure d’exécution et commuent la peine capitale à laquelle a été condamné Amirhossein Pourjafar.
Le drame d’un scientifique et médecin détenu, condamné à mort en Iran
CSDHI - Les médias suédois ont signalé que la condamnation à mort d'Ahmad Reza Jalali, médecin et chercheur iranien résidant à Stockholm, avait été annoncée à son avocat.
M. Jalali a été arrêté l'année dernière pour espionnage et a été menacé d'être exécuté par le juge Abolqasem Salavati. La télévision d'Etat suédoise a cité sa femme Vida Mehrnia, qui a déclaré que l'avocat de son mari lui avait dit que la peine de mort lui avait été annoncée.
lundi 23 octobre 2017
Message de Maryam Radjavi au sénat Italien: défendons la résistance pour la liberté en Iran
Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI a envoyé le message suivant à une réunion tenue au sénat Italien dans lequel elle estime que défendre la résistance pour la liberté en Iran est nécessaire pour combattre l’ennemi majeur de la paix et de la sécurité dans le monde que sont les pasdaran et leur guide suprême. Dans son intervention par videoconference, elle a déclaré:
Iran : Des organisateurs de fêtes arrêtés à Damavand
Mohammad Reza Sharifi, de la police de la sécurité publique de Damavand, en Iran, a déclaré que trois bandes importantes qui organisaient des soirées dans un village de Damavand ont été identifiées et neutralisées.
« Ces personnes ont fait de la publicité sur Internet et ont invité les gens du villages de Mehrabad, et nous avons pu empêcher leur propagation ...
Dans certains cas, il s’agissait de personnes qui fumaient du narguilé et jouaient à des jeux non conventionnels », a-t-il ajouté.
Source : Site Web Mashregh News, le 19 octobre 2017
Un jeune homme condamné à 100 coups de fouet en Iran
Un homme de 35 ans prénommé Saïd a été jugé àTéhéran, en Iran, pour harcèlement et agression.
À la fin du procès, les juges l'ont condamné à 100 coups de fouet pour avoir entretenu une relation illégitime, à 18 mois de résidence surveillée dans une ville éloignée et à 180 heures de services publics en faveur de la municipalité.
Source : Le quotidien officiel, Jam-e-Jam, le 18 octobre 2017
Neuf bahaïs arrêtés à Kermanchah en Iran
Au moins neuf bahaïs, hommes et femmes, ont été arrêtés à Kermanchah, en Iran, le 18 octobre. Ils ont tous été emmenés dans un endroit inconnu.
Ces hommes et ces femmes ont été identifiés. Il s’agit de Peiman Ghiami, Ezzatollah Shahidi, Forouzan Amini, Kambiz Moradipour, Sepideh Ahrari, Amrollah Islami, Nematollah Shadabi, Sino Rassouli et Amir Kadivar.
Il convient de noter que Sepideh Ahrari est enceinte et que le stress et les conditions de détention risquent de lui entraîner de nombreux problèmes de santé.
Source : Les Droits de l'homme en Iran, le 20 octobre 2017
Iran : Lettre de Maher Chabi à la Rapporteuse spéciale des Nations Unies, Asma Jahangir, depuis sa prison
Maher Chabi, un prisonnier politique de la minorité arabe iranienne, qui purge une peine de prison à prison d'Ardebil à l'autre bout de l'Iran, a envoyé une lettre à la rapporteuse spéciale de l'ONU, détaillant les pressions qu’exerce le régime sur sa famille.
Voici la lettre :
Mes salutations et mon respect à Mme Asma Jahangir, Rapporteuse spéciael des Nations Unies sur les droits humains en Iran. Je m'appelle Maher Chabi, je suis un prisonnier politique de 19 ans. Je suis suis spécialisé dans le domaine de la construction et je suis issu de la minorité arabe iranienne.
Iran : hospitalisation d'un prisonnier politique dans un état critique
Mohammad Nazari, un prisonnier politique détenu à la prison de Radjaï-chahr de Karadj, en Iran, a été hospitalisé au bout de 82 jours de grève de la faim.
Selon une source bien informée en prison, l'état de santé de Mohammad Nazari est très critique et son pronostique vital est engagé.
« Le prisonnier a perdu plus de 25 kg à cause de sa grève de la faim et il peut à peine marcher ou parler. Les autorités pénitentiaires lui ont fait à plusieurs reprises des perfusions de liquides, mais Mohammad Nazari n'a pas voulu mettre un terme à sa grève de la faim », a ajouté la source.
Source : Kurdpa , le 20 octobre 2017
Source : Kurdpa , le 20 octobre 2017
Iran : Un membre emprisonné de la Fondation Elite entame une grève de la faim
Alireza Golipour, membre de la Fondation nationale Elite et étudiant en doctorat de génie électrique en Allemagne, emprisonné à la prison d'Evine en Iran depuis 2012 pour des délits liés à la sécurité, a entamé une grève de la faim, il y a huit jours.
Cette nouvelle a été annoncée par son avocate Azita Gharibiglo, le vendredi 20 octobre.
dimanche 22 octobre 2017
L’ancien Président de la Chambre des représentants américain : l'inscription des pasdaran sur la liste terroriste aura un impact énorme
Newt Gingrich, ancien président de la Chambre des représentants et candidat présidentiel, a qualifié le pouvoir théocratique de l'Iran de « dictature aux apparences de démocratie », ajoutant : « Si vous ne faites pas partie de la dictature, et que vous n’êtes pas favorable au dictateur, vous ne pouvez pas diriger, et donc prétendre que les élections offrent effectivement une alternative sérieuse à la population iranienne relève simplement du fantasme. »
Iran : Détention d'une lycéenne de 15 ans pour cause politique
Mercredi 18 octobre, le bureau de Renseignements du régime iranien dans la ville d'Abadan a arrêté une lycéenne de 15 ans, Maedeh Shabani Nezhad, qui étudie en première année à l'école secondaire. Les agents de Renseignement, après avoir fait irruption dans la maison de Shabani et l’avoir perquisitionnée, se sont rendus à l'école de la fille, l'ont arrêtée et emmenée.
Iran : « Quittez la Syrie, pensez à nous » scandent 2000 manifestants escroquées à Ahwaz - vidéos
Près de deux mille personnes qui ont été escroquées par des institutions financières, affiliées aux gardiens de la révolution (Pasdaran), et d’autres institutions répressives, dont Arman Vahdat, ont poursuivi leurs protestations pendant la nuit du mercredi 18 octobre, à Ahwaz (Province du Khouzistan dans le sud de l’Iran).
Ils ont entonné contre les dirigeants criminels du régime : « Quittez la Syrie, pensez à nous », « Si vous réduisiez vos escroqueries, nos problèmes seraient résolus », « Mort à Saïf (président de la banque centrale du régime) », « les Khouzistanais meurent, mais n’accepteront jamais l’ignominie », « Je me battrai, je mourrai, je récupérerai mon argent. »
Rapport de l’ISJ sur les services de renseignements iraniens en Europe
Le Comité internationale pour la recherche de la justice (ISJ) vient de publier un rapport intitulé « Le ministère iranien des Renseignements, actif en Europe ». L’ISJ a été fondé en 2008 et est devenu une organisation officielle à but non lucratif en 2014. Elle est implantée à Bruxelles et a obtenu le soutien de milliers de députés, d’anciens dirigeants et dignitaires. Son objectif est de promouvoir les droits de l’Homme, la liberté, la démocratie, la paix et la stabilité et d’obtenir justice pour l’opposition démocratique iranienne.
samedi 21 octobre 2017
Trois prisonniers exécutés dans la prison de Qom en Iran
Trois prisonniers ont été exécutés pour meurtre à la prison de Qom, en Iran, le 15 août 2017. Les affaires de ces prisonniers avaient été ouverts, il y a 21 ans.
Il s’agit de Mahmoud Arab Khorasani, Mehdi Kaseb et Mohammad Taghi Dehpourvar.
Les prisonniers, tous originaires de Qom, ont été transférés en isolement à la prison de Qom pour l'exécution de la peine de mort, le 13 août 2017 et ils ont été exécutés le 15 août 2017.
Iran : Des prisonniers politiques écrivent une lettre au secrétaire général de l'ONU
Les prisonniers politiques de la prison de Gohardasht, en Iran, ont écrit une lettre au secrétaire général de l'ONU et à un certain nombre d'autres institutions des droits de l'homme appelant le gouvernement iranien à se conformer aux normes des droits de l'homme.
Voici en partie la lettre :
En moyenne, chacun de nous, prisonniers politiques de la prison de Gohardasht, sommes en prison depuis plus d'un an. Nous avons été mécontents quand on nous a expliqué pourquoi nous sommes privés des conditions et des commodités accordées aux prisonniers ordinaires. Des facilités telles que passer des appels téléphoniques, obtenir des congés, bénéficier d’équipements médicaux et d'autres choses de ce genre ...
Iran : L’histoire amère de la douleur et la souffrance de femmes chefs de ménage
La pauvreté parmi les femmes iraniennes est devenue si fréquente que les médias d’État et officiels l’appellent « pauvreté féminine », terme désormais courant. Depuis la prise de pouvoir du régime iranien il y a bientôt 40 ans, la pauvreté, y compris parmi les femmes, reste toujours aussi présente, et devient même catastrophique au sein de ménages dont le chef est une femme.
L’Iran empêche un journaliste de quitter l'Iran
Isa Saharkhiz, journaliste et membre de l'Association des journalistes, prévoyait de se rendre en Europe pour un voyage culturel, le mardi 17 octobre, après une peine de prison et une interdiction de quitter l'Iran pendant 13 ans.
Cependant, les forces de sécurité l'ont escorté hors de l'avion et lui ont confisqué son passeport.
Alors que son passeport avait été tamponné et ses bagages se trouvaient dans l'avion.
Source : Deutsche Welle, 17 octobre 2017
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