Des rapports font surface concernant les persécutions religieuses toujours plus nombreuses en Iran. Dans la ville de Dezful, dans le sud-ouest de l’Iran, un nouveau converti ou christianisme a été arrêté. L’homme s’appelle Mohammad Ali Torabi et les agents des services iraniens l’ont arrêté le 10 octobre à son bureau dans le quartier de Qal’a Sayyed. Cette information a été fournie pour un groupe de défense des droits des chrétiens iraniens qui a précisé qu’il a été transféré dans un lieu inconnu et sa famille ne sait pas où il est détenu. Ce dernier est en charge de l’Office de l’église créée dans un domicile.
Deux autres musulmans récemment convertis au christianisme ont également été arrêtés au même moment, mais ils auraient été relâchés après leur interrogatoire.
Un site web dédié à l’information concernant les chrétiens en Iran, Mohabbat News, a également mentionné que deux autres nouveaux convertis – Sara Ne’mati et Mehrad Houschmand – ont récemment été convoqués par des agents de sécurité des Gardiens de la révolution islamique (Pasdaran) lundi 9 octobre. Ils ont été emprisonnés après un long interrogatoire dans la capitale iranienne.
Ces derniers mois, de nombreux Iraniens convertis à l’Église évangélique ont été arrêtés et ont été accusées d’actes contre la sécurité de l’Etat parce qu’ils ont créé des églises dans des maisons ou parce qu’ils ont participé à des cérémonies chrétiennes.
Les minorités religieuses sont maltraitées dans le pays depuis des années et de nombreuses personnes ont été arrêtées pour avoir participé à des activités pacifiques et privées liées à leur foi.
L’année dernière, les organisations de défense des droits de l’Homme ont exprimé leur profonde inquiétude concernant les minorités religieuses qui se voient attribuer des peines de prison de longue durée. Ils ont souligné que les chrétiens sont reconnus comme une minorité religieuse dans le pays, pourtant ils sont traités comme des criminels et on s’acharne notamment contre les nouveaux convertis.
Les organisations des droits de l’Homme ont demandé aux autorités dans le pays de mettre fin immédiatement à cette « tendance » d’arrestation et d’emprisonnement des chrétiens. Elle a également souligné l’article 18 du pacte relatif aux droits civils et politiques. Cet article, ratifié il y a plus de 40 ans, affirme que tout le monde a le droit à la « liberté de pensée, de conscience et religieuse. »
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