A la suite de nouvelles accusations du procureur de Téhéran portées contre le militant syndical Reza Shahabi emprisonné en Iran, notamment de « contacter et recevoir de l’argent de groupes dissidents », un collègue du militant a accusé le procureur de mentir.
Membre du Syndicat des chauffeurs de bus de Téhéran et de sa banlieue, ce dernier a déclaré que ces accusations n'avaient pas été soulevées durant la phase des interrogatoires. « Le procureur de Téhéran ment pour couvrir les mesures illégales prises par le pouvoir judiciaire », a-t-il déclaré.
Ce syndicaliste a déclaré que le but du Procureur était d'utiliser ces accusations pour garder illégalement Reza Shahabi en prison.
« Shahabi était chauffeur de bus avant son arrestation et après sa libération, il a ouvert une épicerie familiale avec sa femme, leur seule source de revenus. Parfois les membres du Syndicat peuvent aider ceux qui ont de la famille en prison mais avoir des contacts avec d'autres groupes et recevoir de l'argent est un mensonge absolu », a ajouté le militant syndical.
Source : La campagne pour les droits de l’homme en Iran, le 18 octobre 2017
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