La population spoliée d’Ahwaz a poursuivi ses manifestations, et la nuit du mardi 24 octobre, elle a organisé un rassemblement de protestation devant la branche de l’institution Mellal à Ahwaz sur l’Avenue Simetri et a incendié le bâtiment. Le bâtiment et tous ses équipements et fournitures ont brûlé.
Mercredi 25 Octobre, la ville d’Ahwaz a aussi été le théâtre d’un rassemblement de protestation à l’extérieur du gouvernorat du régime. La manifestation, à laquelle les femmes ont participé en grand nombre, a continué jusqu’à tard dans la nuit.
Les manifestants ont protesté contre l’ingérence du régime en Syrie et le massacre de la population de ce pays avec l'argent et la richesse appartenant au peuple d'Iran, et ont protesté contre la domination des mollahs : « Quitter la Syrie, pensez à nous ! ».
Ils ont poursuivi leur manifestation en scandant : « les habitants du Khouzistan meurent, mais n’acceptent jamais l’humiliation », « A bas Rohani », « Rohani ! C'est le dernier avertissement », « Larijani est-il un juge ou le collaborateur des voleurs ? », « Ils ont pillé notre argent et à la place nous ont construit des prisons. »
Le même jour, un autre rassemblement de protestation a été organisé par des travailleurs, et il y a eu d’autres manifestations dans les villes d’Iran. Les rassemblements comprenaient les personnes qui ont été pillées par Valiasr Credit Facility, qui se sont rassemblées devant le ministère de l’Agriculture et ont exigé un remboursement de leurs dépôts. Le personnel de l'hôtel cinq étoiles international Hormoz à Bandar Abbas, les conducteurs de pétroliers à Arak, les cheminots de Mianeh-Maragheh, les travailleurs de ‘Kish Choub’, et les habitants de la soi-disant Sayyad Shirazi District 2 de la municipalité de Kerman qui ont protesté contre le manque d'eau, d’électricité, de gaz et autres services urbains.
Le 23 octobre, Mme Maryam Radjavi a exhorté toute la population, en particulier les jeunes à travers l’Iran, à soutenir leurs compatriotes spoliés, les autres personnes démunis et opprimés par le régime, et à renforcer leurs protestations légitimes.
Des millions de personnes à travers le pays ont été touchés en Iran par les déclaration faillite des banques et des caisses de dépôts ou d’épargne et ont perdu tous leurs capitaux. Ces gens multiplient les manifestations pour réclamer leurs biens spoliés.
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