Un haut membre du Sénat pour la commission des services armés a pointé du doigt les dangers que pose l’Iran aux alliés des États-Unis, car il augmente son emprise politique et militaire au Moyen-Orient.
Lundi, lors d’une conférence de contre-terrorisme organisée par l’institut Hudson basé à Washington, le sénateur républicain Tom Cotton a déclaré : « L’Iran fait une avancée dangereuse en Iran dans le nord de l’Irak et le sud de la Syrie… Par exemple, l’Iran fournit désormais non seulement des roquettes, mais aussi une aide pour fabriquer des usines de munitions guidées avec précision en Syrie, à la frontière du Liban, où le Hezbollah peut fabriquer ses propres munitions de ce type pour les utiliser contre Israël.»
Ceci est évidemment très inquiétant. Le régime iranien rêve depuis longtemps de contrôler le Moyen-Orient et de créer un croissant chiite qui s’étend du Golfe persique à la mer méditerranée. Ainsi, il souhaite contrôler d’autres nations grâce à ses groupes de terreur et ses propres gardiens de la révolution islamique (Pasdaran).
Le sénateur de l’Arkansas a déclaré : « Nous ne permettrons pas que cela se produise. Nous ne pouvons pas laisser les Pasdaran contrôler sans soucis et soutenir des lignes de front de l’Iran jusqu’au Levant.
S’exprimant aussi à l’institut Hudson lors de cet évènement, l’ancien secrétaire de la Défense, Leon Panetta, a également souligné l’importance de lutter contre l’influence de l’Iran.
L. Panetta, qui a travaillé au gouvernement du président Barack Obama, a déclaré : « L’Iran fournit un soutien aux groupes terroristes comme le Hamas ou le Hezbollah et d’autres éléments qui sèment le trouble au Moyen-Orient. Il existe un triangle entre Damas, Téhéran et Bagdad. »
Il a recommandé que les États-Unis forment une coalition régionale avec les pays arabes modérés pour affronter les menaces de l’Iran et du terrorisme en général, affirmant qu’il avait fait ces recommandations lorsqu’il était encore en fonction, mais que cela n’avait rien donné.
Il a affirmé : « Nous devons développer une coalition au Moyen-Orient qui peut travailler avec une certaine cohésion.»
La coalition aurait un commandement militaire conjoint et serait capable de combiner les ressources nécessaires pour combattre le terrorisme.
Par ailleurs, le régime iranien a menacé l’Europe si elle décidait de se ranger du côté des États-Unis en ce qui concerne les questions militaires relatives à l’Iran, leur soutien au terrorisme ou à leur programme de missiles.
Sadeq Amoli Larijani, le responsable de l’appareil judiciaire de la République islamique d’Iran, a déclaré : « Les Européens devraient réaliser que s’ils souhaitent suivre les États-Unis et s’ingérer dans nos affaires concernant la défense, nous nous battrons contre eux comme nous l’avons fait avec les États-Unis. Le programme de missiles iranien concerne la défense et est non négociable. »
Bien entendu, ceci fait suite à la décision des États-Unis de ne pas certifier la politique de complaisance avec l’Iran dans l’accord sur le nucléaire de 2015.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire