La mère de Mostafa Karim Beigi, martyr du soulèvement de 2009 en Iran, a été condamnée par l’appareil judiciaire du régime iranien à « un an de prison et à l’interdiction de s’inscrire sur n’importe quel réseau social ou groupe politique. »
Selon les rapports, Shahnaz Akmali a également reçu l’interdiction de quitter le pays. Elle a été accusée de « propagande contre le système. » Elle a été jugée devant la cour le 15 octobre et le verdict a été rendu par le juge Ahmadzadeh, responsable de la branche 26 de la cour révolutionnaire de Téhéran.
Shahnaz Akmali a été arrêtée en 2016 et a passé 24 jours dans la section 209 de la prison d’Évine à Téhéran avant d’être relâchée contre une caution de 100 millions de tomans en attendant son procès.
Mostafa Karim Beigi, le fils de Mme Akmali, a été tué par une balle dans la tête par les forces de sécurité pendant le soulèvement populaire de 2009 et est mort peu de temps après. Sa famille a déclaré que pendant l’autopsie, les marques de balle étaient visibles sur son front.
Malgré le fait que sa famille réside à Téhéran, les responsables de la sécurité n’ont pas permis que son enterrement se fasse à Téhéran et sa famille a dû l’enterrer dans un village.
La mère de Mostafa a toujours été sous pression, car elle a organisé des anniversaires pour son fils martyr et elle a prononcé des discours concernant les prisonniers politiques.
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