dimanche 28 mars 2021

La prisonnière politique Shokouh oz-Zaman-Majd contracte COVID-19 à Machad

 CNRI Femmes – Des informations provenant de l’intérieur de la prison centrale de Machad indiquent que la prisonnière politique Shokouh oz-Zaman-Majd a contracté le coronavirus et se trouve dans un état de santé catastrophique.

Mme Majd, 61 ans, originaire de Nichapour, a été incarcérée le 5 mars 2021 sans préavis, et sans être autorisée à prendre ses objets personnels de première nécessité. Elle est condamnée à deux ans de détention pour “propagande contre l’État” et soutien à l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK).

La prisonnière politique Shokouh oz-Zaman-Majd avait déjà été détenue pendant sept mois mais libérée sous caution. Elle avait ensuite été à nouveau convoquée et emmenée en prison pour purger sa peine sans préavis.

Shokouh oz-Zaman-Majd a contracté le coronavirus et se trouve dans un état de santé alarmant, alors qu’elle est privée de soins et de traitements médicaux essentiels.

Le coronavirus sévit dans toutes les prisons iraniennes et les détenues ne reçoivent pas de masques, de gants, de désinfectants ni détergents et de nourriture adéquate pour les aider à ne pas être affectés. En raison de la surpopulation dans toutes les prisons iraniennes, la distanciation sociale est impossible. La plupart des prisons ne respectent pas la période de quarantaine pour les nouvelles arrivantes et les envoient directement dans les salles et parmi les autres prisonnières sans les tester.

Des informations précédentes indiquaient que 21 femmes du quartier 6 de la prison de Qarchak étaient malades du COVID-19. Elles sont abandonnées et se voient refuser des soins médicaux et une alimentation adéquate alors qu’elles présentent les symptômes de la maladie, notamment des douleurs thoraciques, une toux sèche et de la fièvre.

Le quartier des femmes de la prison centrale de Machad, également connue sous le nom de prison de Vakilabad, est l’un des plus sinistres du pays. Quelque 700 détenues sont réparties dans sept quartiers sans séparations de délits.

La nourriture est de mauvaise qualité, et les détenues ont des difficultés à accéder au centre médical, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de la prison. Il n’y a qu’un seul médecin généraliste et un seul gynécologue dans le centre médical, et si les détenus demandent à être transférés dans des centres médicaux extérieurs à la prison, leur demande sera traitée dans un délai de 7 à 10 jours. Contrairement aux règles de l’Organisation des prisons, le coût du traitement est à la charge des détenues.

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