dimanche 28 mars 2021

Les mères des prisonniers politiques et des martyrs se souviennent de leurs proches à l’occasion du Norouz

 CNRI Femmes – Les Iraniens ont commencé leur nouvelle année le 20 mars avec le printemps. Les mères des détenus politiques et des prisonniers politiques exécutés ont célébré le Nouvel An près des prisons ou à côté des tombes de leurs enfants.

Faranguisse Mazloum, mère du prisonnier politique Soheil Arabi, avec la mère du prisonnier politique Arsham Rezai, ont célébré le Nouvel An près de la prison de Gohardacht à Karadj. Mme Mazloum a déclaré qu’elles n’avaient pas été autorisées à installer la traditionelle table des 7-S ou Haft-sine près de la prison, et elles ont donc dû le faire un peu plus loin.

Faranguisse Mazloum a adressé ses vœux à tous les Iraniens en Iran et à l’étranger, et a exprimé son souhait que l’année à venir soit celle de la liberté de l’Iran. Elle a déclaré : “J’espère que l’an prochain, nous serons tous ensemble, et que tous les Iraniens pourront vivre ensemble dans le bonheur et la liberté.”

Par ailleurs, Mme Sedigheh Maleki, épouse du prisonnier politique Hashem Khastar, et Fatemeh Sepehri, sœur de Mohammad-Hossein Sepehri, se sont rassemblées devant la prison centrale de Machad (alias Vakilabad) lors de la nouvelle année.

La mère et les proches du prisonnier politique exécuté Navid Afkari ont également célébré le Norouz et l’arrivée de la nouvelle année sur sa tombe.

mères de prisonniers politiques

Les mères des prisonniers politiques et des martyrs demandent justice pour leurs proches innocents emprisonnés ou exécutés par le régime clérical sans procès équitable.

Les mères des prisonniers politiques
politiques et des martyrs de se souviennent
leurs proches à l'occasion du Norouz

Le régime clérical a également envoyé en exil un certain nombre de prisonnières politiques à la veille du Nouvel An persan. Parmi elles figurent Maryam Akbari-Monfared et Atena Daemi.

Maryam Akbari-Monfared a trois filles et ne pourra pas les voir pour les visites du Nouvel An.

Les prisons où sont bannis ces prisonnières politiques sont petites, insalubres et surpeuplées, ce qui accroît le risque de contracter le coronavirus qui sévit dans les prisons iraniennes du pays.

La commission des femmes du CNRI exhorte une fois de plus la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la violence à l’égard des femmes et la Haut-Commissaire des Nations Unies à enquêter sur les conditions des prisonnières politiques et à demander instamment au régime clérical de les libérer.

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