mardi 30 mars 2021

Le vol de trois femmes baloutches par des pasdarans soulève l’indignation générale à Zahedan

 CNRI Femme- Le vol de trois femmes baloutches par des pasdarans soulève l’indignation générale à Zahedan

Le vol de trois femmes baloutches par des gardiens de la révolution (pasdarans) a suscité l’indignation générale et des manifestations à Zahedan, capitale de la province du Sistan-Baloutchistan dans le sud-est de l’Iran.

Trois femmes baloutches se trouvaient dans un taxi privé conduit par deux pasdarans armés. Alors que les pasdarans tentaient de voler les bijoux des femmes, l’une d’entre elles s’est jetée hors du véhicule et s’est mise à crier et à demander de l’aide.

Des personnes en colère ont bloqué la route dans le boulevard Kechavarz et ont encerclé la voiture. L’un des pasdarans a été capturé et les personnes en colère ont mis le feu à leur voiture.

Cet incident a eu lieu à Zahedan le 24 mars 2021.

Un Baloutche a lancé aux pasdarans : C’est le résultat de votre agression contre les femmes du Baloutchistan.  Un autre homme a martelé : Nous allons renverser le régime. Nous sommes tous des Baloutches et l’Iran tout entier est une province du Sistan-Baloutchistan. A bas Khamenei !

L’opinion publique iranienne est indignée par les crimes du régime et de ses agents corrompus, en particulier lorsqu’il s’agit des femmes. Les gens ne ratent pas une occasion de faire entendre leurs protestations contre la dictature religieuse.

Auparavant, les femmes démunies de Chabahar, également dans la province du Sistan-Baloutchistan, avaient organisé une manifestation contre la destruction de leurs habitations par les agents du régime le 31 octobre 2020.

La Fondation pour le logement, la municipalité et les forces de sécurité ont lancé un raid à 2 heures du matin le 30 octobre. Ils n’avaient aucun mandat légal pour raser les maisons résidentielles du district de Golshahr à Chabahar. Les agents ont démoli une dizaine de maisons dans lesquelles vivaient des personnes. Ils ont détruit tous leurs meubles et leurs biens. Les forces de sécurité ont utilisé des pistolets paralysants, du gaz poivré et des matraques pour réprimer la protestation et la résistance des femmes et des enfants habitant dans ces maisons.

Une source informée a déclaré : “Les forces de sécurité ont utilisé des bulldozers pour détruire complètement les maisons avec tous les meubles à l’intérieur. Elles ont ensuite aplani le sol en jetant les gravats dans la rivière. Ils n’ont même pas permis aux habitants de sortir leurs papiers d’identité, leurs livres saints et le Coran, ainsi que leur or et leurs bijoux.”

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