dimanche 28 mars 2021

Une autre femme pendue en Iran après 8 ans d’emprisonnement

 CNRI Femmes – Le régime clérical a pendu une autre femme dans la prison de Taybad, dans l’est de l’Iran, le dimanche 14 mars 2021. Taybad est située dans la province de Khorassan-Razavi, dans l’est de l’Iran.

Nafiseh Pakmehr avait été emprisonnée pendant 8 ans dans le couloir de la mort avant d’être pendue.

Cette exécution n’a pas été annoncée par les autorités ou les médias officiels iraniens au moment de la publication de cette information.

Il s’agit de la 116e femme pendue en Iran depuis que Hassan Rohani est devenu le président des mollahs à l’été 2013.

Le régime clérical en Iran a récemment intensifié les exécutions de femmes.

Maryam Karimi a été pendue le 13 mars, à la prison de Lakan à Racht ;

Zahra Esma’ili, 42 ans et deux enfants, a été pendue le 17 février à la prison de Gohardacht (alias Rajaïchahr) à Karaj;

Une femme non identifiée de 23 ans a été exécutée à la prison d’Ardebil le 8 février 2021.

La plupart des femmes condamnées sont victimes de violences domestiques et ont dû tuer en état de légitime défense. Le pouvoir judiciaire iranien, cependant, ne tient pas compte des circonstances et applique la loi du Talion, les condamnant à la peine de mort.

L’Iran détient le plus grand bourreau du monde et détient le record des exécutions par nombre d’habitant. Il est également le premier bourreau de femmes au monde. Les exécutions sont manifestement injustes.

Plus de 4 300 personnes ont été exécutées en Iran sous le mandat présidentiel de Rohani. À ce jour, 116 femmes figurent parmi elles.

Le nombre réel d’exécutions, et en particulier d’exécutions de femmes, est bien plus élevé. Le régime clérical procède à la plupart des exécutions en secret et à l’abri du regard du public. Aucun témoin n’est présent au moment de l’exécution, à l’exception de ceux qui la pratiquent.

Le régime iranien utilise ouvertement la peine de mort comme une forme de châtiment. Dans de nombreux cas et de manière discriminatoire, cette peine est appliquée aux minorités religieuses et ethniques, aux dissidents politiques et aux femmes.

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