vendredi 12 mars 2021

Les médias officiels iraniens affirment que les crises en Iran sont le résultat des fautes des mollahs

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CSDHI – Les médias officiels en Iran commencent à admettre que les crises sociales et économiques auxquelles la population est confrontée sont dues à la mauvaise gestion des mollahs et que le pays est prêt à exploser en rébellion.

Mohammad Reza Mahboubfar, sociologue du régime, a déclaré au quotidien officiel Eghtesad-e Pooya qu’il y a une « propagation très rapide de la pauvreté » en Iran.

Il a déclaré : « Malheureusement, les statistiques officielles montrent que le seuil de pauvreté dans les grandes villes est estimé à 10 millions de tomans. Cela signifie que la pauvreté s’est répandue en Iran. La pauvreté imprègne la société en raison de l’augmentation du coût de la vie, de l’absence d’entreprises appropriées et, finalement, du chômage. Ce qui provoque de nombreux phénomènes sociaux. »

M. Mahboubfar a indiqué que l’un de ces phénomènes est le nombre croissant de familles qui vendent leurs filles ou les envoient travailler. Cela montre, selon lui, que la classe moyenne fait désormais partie des défavorisés. Et que 80 % du pays vit sous le seuil de pauvreté.

Le régime censure les dénonciateurs de vérité

Bien entendu, le régime veut empêcher quiconque de parler de la pauvreté généralisée en Iran. C’est pourquoi il a arrêté de nombreux citoyens-journalistes qui dénoncent les mensonges et la souffrance.

M. Mahboubfar a déclaré : « Au lieu de blâmer les personnes qui publient les vidéos et les photos, nous devrions résoudre les problèmes de manière fondamentale. »

Il a déclaré que le peuple iranien n’est pas satisfait de la vie telle qu’elle est. Cet état de fait conduira à de nouveaux soulèvements. De plus en plus, les responsables et les médias officiels lancent des avertissements depuis le soulèvement de novembre 2019. Ce dernier avait commencé après une hausse des prix du carburant.

Crise de sécurité en Iran

Ali Shamkhani, secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale, a déclaré au média officiel Vatan-e Emrooz que le soulèvement était « une crise de sécurité. » De surcroît, il a blâmé le gouvernement car ils auraient pu éviter de tripler les coûts du carburant du jour au lendemain. Bien sûr, les factions belligérantes du régime tentent toujours d’accuser l’autre partie de tout ce qu’elles peuvent.

La protestation et la répression qui ont suivi, ont fait 1 500 morts.  Leurs effets se sont également fait sentir lors du simulacre d’élections législatives de février dernier. Celles que la population a largement boycotté.

Le régime a depuis lors, dans une tentative de reprendre le contrôle, lancé une politique de lutte contre le coronavirus. Or, il a essentiellement laissé le virus se répandre, au point que 229 000 personnes sont maintenant mortes. Pourtant, les mollahs refusent toujours d’acheter le vaccin. Ils insistent pour organiser des cérémonies religieuses avec de grands groupes.

Le soutien de la population iranienne pour le MEK/OMPI

Tout cela a conduit à un soutien accru de la population à l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI/MEK) dans sa lutte contre le régime. C’est ce qu’ont récemment reconnu les médias d’État iraniens.

Pourquoi ne voient-ils pas que, dans le contexte de la crise des moyens de subsistance, une organisation dangereuse et sinistre prend racine dans la peau de la ville ? Ne savent-ils pas que le MEK, dans ses réseaux, incite la jeunesse pauvre à mener des actions radicales contre l’ensemble du système ? Lorsque les vagues du mécontentement se déplaceront et se transformeront rapidement en une violente tempête, il n’y aura aucun signe [du régime] », a écrit lundi le quotidien officiel Mardom Salari, mettant en garde les responsables iraniens.

Source : INU

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