mardi 16 mars 2021

Une femme pendue à la veille du Nouvel An iranien – La 115e exécution de femmes


CNRI Femmes – Une femme pendue à la veille du Nouvel An iranien

Une femme a été pendue à la prison de Lakan, à Racht en Iran, le samedi 13 mars 2021. Il s’agit de la 115e femme exécutée sous le mandat de Rohani à la présidence du régime clérical. La femme exécutée a été identifiée comme étant Maryam Karimi (Massoumeh). Elle était mariée et avait une petite fille. Maryam Karimi a été victime de violences domestiques. Sa demande de divorce n’avait pas été acceptée par son mari.

Après l’exécution de Maryam Karimi, les agents du régime ont emmené son père, également prisonnier, voir le corps de sa fille pendu à la potence.

La nouvelle de l’exécution de Maryam Karimi n’a pas encore été publiée par les médias du régime.

Le régime clérical a intensifié les exécutions de femmes ces derniers mois.

Zahra Esma’ili a été pendue à l’aube du mercredi 17 février 2021 à la prison de Gohardasht (ou Rajaïshahr) à Karadj. Elle avait 42 ans et deux enfants.

Selon son avocat, elle avait vu 16 prisonniers pendus sous ses yeux. Sous le choc, elle avait eu une crise cardiaque juste avant son tour d’être conduite à la potence. Néanmoins, les gardiens de prison ont pendu son corps sans vie.

Zahra Esma’ili était une femme innocente. Elle avait pris la responsabilité du meurtre de son mari pour sauver sa fille adolescente qui lui avait tiré une balle dans la tête.

Alireza Zamani était un directeur général du ministère des Renseignements des mollahs. Il maltraitait et battait régulièrement sa femme et ses enfants.

Une femme de 23 ans a été exécutée dans la prison d’Ardebil le lundi 8 février 2021.

L’Iran détient le record du premier bourreau du monde avec le plus grand nombre de citoyens exécutés par habitant. Il est également le premier bourreau de femmes au monde. Les exécutions sont manifestement injustes.

Plus de 4 300 personnes ont été exécutées en Iran au cours des sept années du mandat de Rohani. Parmi elles figurent 115 femmes.

Le nombre réel d’exécutions, et en particulier d’exécutions de femmes, est beaucoup plus élevé. Le régime clérical procède à la plupart des exécutions en secret et à l’abri des regards. Aucun témoin n’est présent au moment de l’exécution, à l’exception de ceux qui la pratiquent.

L’Iran détient également le record mondial d’exécutions. Ces exécutions sont cruellement injustes.

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