CSDHI – Pendant un temps, le régime des mollahs a tenté clairement de dissimuler et de minimiser son implication dans la tragédie aérienne de l’avion ukrainien.
Le régime a été contraint d’admettre le 11 janvier qu’il avait abattu l’avion de ligne trois jours plus tôt. Et cela a entraîné des protestations contre cet acte odieux et le secret dans lequel se sont enfermés les responsables.
Les pasdarans aient prémédité l’abattage de l’avion ukrainien
Selon la Cour supérieure de justice de l’Ontario, les pasdarans avaient prémédité l’acte terroriste qui a conduit au crash du vol 752 de la compagnie Ukraine International Airlines.
Cette annonce a déclenché de nouveaux appels aux nations occidentales pour qu’elles identifient les pasdarans (IRGC) comme un groupe terroriste et prennent d’autres mesures pour rendre l’Iran responsable de tels actes.
Ironiquement, la décision du tribunal canadien est intervenue un jour seulement après les dernières discussions des responsables britanniques, français et allemands, avec leurs homologues iraniens. Ils ont signalé que le sauvetage de l’accord nucléaire de 2015 et le rétablissement de l’allègement des sanctions pour le régime iranien restent leur priorité absolue.
En réponse à sa tentative initiale de présenter le tir de missile des pasdarans comme un « problème technique » avec l’avion ciblé, Téhéran n’a reçu aucune pression internationale. En raison de l’absence de réaction coordonnée, les pays touchés mènent toujours des enquêtes à ce jour. Et notamment le Canada, qui avait 55 citoyens et 30 résidents permanents sur le vol.
Lorsque deux membres de l’IRGC ont pris pour cible le vol 752, il s’est écrasé quelques minutes après son décollage de l’aéroport international Khomeini de Téhéran. 176 passagers et membres d’équipage sont morts.
Les autorités ont commencé par nier leur responsabilité
La conclusion s’est fondée en partie sur des témoignages concernant les garanties des systèmes et procédures d’armement des pasdarans. Il est donc apparu qu’il était pratiquement impossible de prendre un avion civil pour un missile tiré par un État hostile, comme le prétend Téhéran.
Lorsque l’on se rend compte que ce n’est même pas le premier récit du régime pour se couvrir, les soupçons pèsent encore plus lourdement sur lui. Les autorités ont eu pour première réaction de nier toute responsabilité. Cela implique qu’elles étaient conscientes de la possibilité d’un retour de bâton massif si on révélait la vérité sur ce qui s’est passé le 8 janvier 2020.
Sur la scène internationale, la campagne de déni et de déflexion de Téhéran semble avoir fonctionné. La dictature n’a reçu aucune sanction ni isolement diplomatique à la suite de ses efforts pour dissimuler le meurtre de 176 personnes.
Téhéran est en situation de non-conformité totale depuis plus d’un an. Par conséquent, ses développements nucléaires ont dépassé ce qui était prévu avant le début des discussions. Elles ont abouti au plan d’action global conjoint.
Cependant, personne n’a sanctionné la dictature pour cela également. Les responsables politiques et les diplomates européens, en revanche, ont exprimé leur volonté d’aider les entreprises iraniennes à échapper aux sanctions américaines et à conserver certains des avantages économiques d’un accord que Téhéran n’a cessé de rompre.
À la suite de la décision du tribunal de l’Ontario, les pasdarans continueront de contourner le statut de terroriste. Et le régime iranien continuera d’être un participant bienvenu dans les interactions diplomatiques habituelles. Cela renforcera ainsi l’idée que Téhéran jouit de l’impunité en matière de terrorisme et de violations des droits humains.
Soulèvement national au sein de son propre peuple en mars 2018
On a découvert des agents iraniens en train de préparer l’explosion d’un camion piégé en Albanie lors du rassemblement du Nouvel An des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI / MEK Iran). En juin, des responsables européens ont empêché le bombardement d’un tel rassemblement pour la liberté de l’Iran organisé par le CNRI juste en dehors de Paris.
Le mercredi 23 octobre, le chef de la police albanaise a annoncé lors d’une conférence de presse qu’un réseau terroriste lié au régime iranien avait été découvert.
Suite au jugement sur le vol 752, la communauté internationale ne doit pas ignorer le meurtre réel de dizaines de personnes canadiennes, britanniques, suédoises et ukrainiennes.
Si la décision du tribunal de l’Ontario ne donne pas lieu à une action concertée, le sentiment d’invincibilité de Téhéran sera renforcé. Il est presque certain que le régime deviendra encore plus obstiné dans les négociations nucléaires. Et dans d’autres domaines touchant aux intérêts occidentaux et à la sécurité mondiale.
Source : Stop au Fondamentalisme
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