L’accueil largement favorable de l’opinion publique aux appels de la Résistance iranienne à boycotter la farce électorale présidentielle du régime a incité le régime iranien à intensifier sa vague d’arrestations politiques de proches, sympathisants et anciens prisonniers politiques des Moudjahidine du peuple (OMPI/MEK) dans différentes villes, par crainte d’un soulèvement populaire. Parmi les personnes arrêtées figurent Milad Yazdan-Nejad, 26 ans, de Téhéran, Moloud Safaei, dont la sœur Zahra Safaei est détenue à la prison de Qarchak, à Varamine, et Payam Shakiba, 38 ans, de Téhéran, qui avait déjà été arrêté en 2015 pour avoir soutenu l’OMPI et avait été libéré en février dernier.
Comme l’indique le communiqué du 12 juin du Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), les noms et les détails des personnes arrêtées ont été envoyés aux organes des Nations unies, aux rapporteurs concernés et à d’autres organisations internationales de défense des droits humains.
De nombreuses informations en provenance de diverses villes font état d’une mobilisation sécuritaire extrême du régime clérical pour contrer tout rassemblement de protestation lors du simulacre d’élection présidentielle. Les forces répressives à Téhéran et dans d’autres villes sont en état d’alerte maximale pendant quatre jours pour contrôler le show électoral du 17 juin 2021. Les forces répressives « Modavemat » (persistance) ont également été déployées pour patrouiller dans les quartiers et renforcer la police afin d’intimider la population. Des renforts supplémentaires appelés « Deuxième organisation de combat » ont également été déployés avec de nouveaux équipements.
La Résistance iranienne demande instamment aux Nations Unies d’envoyer une délégation internationale pour surveiller la situation lors du simulacre d’élection du régime.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 17 juin 2021
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