CNRI- Le mardi 22 juin, trois jours après la mascarade électorale et la nomination à la présidence d’Ebrahim Raïssi, boucher du massacre de 1988, les gardiens de la révolution (pasdarans), par le biais de leur agence de presse affiliée, ont ouvertement revendiqué la responsabilité de l’enlèvement de dissidents à l’étranger et menacé les Moudjahidine du peuple (OMPI/MEK) d’attaques terroristes.
Tout en adressant de « sérieux avertissements » aux « pays européens » et aux « coûts exorbitants » de leur « hébergement » de l’OMPI, l’agence de presse Fars a rappelé que des opposants au régime avaient été « transférés en Iran les uns après les autres et jugés » après avoir été enlevés par ses services de renseignement. Fars écrit : « S’il n’y avait pas eu une certaine patience stratégique de l’appareil de sécurité du pays, dictée par les circonstances », « nous aurions pu leur porter des coups paralysants venant de points qu’ils ne peuvent même pas imaginer, et bien sûr ces occasions sont toujours à la portée de l’Iran. »
Les menaces des pasdarans rappellent celles du contre-amiral Ali Shamkhani (secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale du régime) qui en plein soulèvement de décembre 2017, tout en soulignant le rôle l’OMPI dans l’insurrection, avait déclaré qu’ils « recevront une réponse appropriée de là où ils ne peuvent l’imaginer » (Jam-e-Jam TV, 3 décembre 2017). Quatre-vingts jours plus tard, le régime clérical essayait de mener un attentat à la bombe contre la célébration de Norouz de l’OMPI en Albanie, et six mois plus tard, le 30 juin 2018, il tentait la même chose contre le grand rassemblement de la Résistance à Villepinte près de Paris auquel participaient la présidente élue du CNRI, Maryam Radjavi, d’autres responsables de la résistance et des personnalités de divers pays.
En février dernier, un tribunal belge a condamné le diplomate terroriste du régime, Assadollah Assadi, à 20 ans de prison et trois de ses complices à des peines allant de 15 à 18 ans de prison pour la tentative d’attentat contre le rassemblement de Villepinte.
Les menaces de terrorisme et d’enlèvement par le régime clérical renforcent la nécessité d’une politique de fermeté à l’égard du régime de Téhéran, notamment la fermeture de ses ambassades et bureaux de représentation, ainsi que le jugement et l’expulsion de ses agents opérationnels et de renseignement à l’étranger, et la révocation de leur citoyenneté et de leur statut de réfugié.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 24 juin 2021
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