CSDHI – Les responsables iraniens reconnaissent que les élections présidentielles de vendredi sont en grande partie une mascarade plutôt qu’un reflet légitime de la volonté démocratique du peuple.
Le Conseil des gardiens évalue chaque candidat
Le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) et les Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) ont rapporté que l’ancien ministre du renseignement, Heidar Moslehi, a déclaré lundi que le Conseil des gardiens a disqualifié le haut fonctionnaire Akbar Hashemi Rafsanjani en 2013. C’est le Conseil des gardiens qui évalue chaque candidat. En effet, il a estimé qu’il n’était pas « bénéfique aux intérêts du système ». Cela démontre que les élections iraniennes ne sont pas équitables. Les autorités ont truquée les élections en faveur du candidat préféré du Guide suprême Ali Khamenei.
Si Hassan Abbasi, un allié de Khamenei, a reconnu en mai que la tenue d’une élection sous les mollahs est ironique, il a insinué que le problème a commencé en 1997 sous le président Mohammad Khatami et que c’est parce que les mollahs « ont accepté le modèle de la démocratie occidentale. »
Khamenei veut Raïssi comme président
Khamenei veut centraliser le pouvoir et garantir que le chef du pouvoir judiciaire Ebrahim Raïssi devienne président. Donc, le Conseil des gardiens a écarté un certain nombre de candidats connus des élections de cette année. Depuis leur prise de pouvoir en 1979, les fondamentalistes n’ont jamais organisé d’élections libres et équitables.
L’ancien parlementaire Mahmoud Sadeghi a fait référence au fait que la destitution de Rafsandjani a été faite en calculant le coût et le profit du système, a rappelé la mort étrange de Rafsandjani dans la piscine de Farah. Il a mis en garde Heidar Moslehi, affirmant : « Nous verrons probablement un rapport coût-bénéfice sur sa vie et sa mort dans un avenir proche. » Selon le quotidien officiel, Jahan-e-Sanat, le 15 juin.
« Le scandale du Moslehi-Gate aura un effet profond sur la société et montrera comment certains expédients éclipsent les droits fondamentaux de la nation. Ils affaiblissent les fondements de la république », a écrit le journal officiel Arman. Ce dernier répondait à la révélation de la façon dont le Conseil des gardiens a disqualifié Rafsandjani. On connaît désormais le conseil sous le nom de Moslehi-Gate, écrit le journal Arman, le même jour.
L’élection iranienne est une farce
L’élection iranienne est une farce et une procédure de sélection par Khamenei. et rappelons que le peuple ne l’a pas élu. Après tout, le Conseil des Gardiens est un organe de contrôle non élu. Il est chargé de qualifier les candidats, sous la supervision de Khamenei.
C’est pourquoi la Résistance iranienne souligne depuis longtemps que le vote est inutile. Les citoyens doivent boycotter les élections. Les unités de la Résistance ont mené des activités dans 310 endroits en mai et 250 endroits en avril. Le peuple iranien les a bien accueillies.
Cela est raisonnable compte tenu de la colère du public envers les responsables pour divers crimes, notamment la répression violente des manifestants en 2018 et 2019. Celle-ci s’est traduite par l’assassinat arbitraire de plus de 1 500 manifestants.
Les proches de ces martyrs ont préparé une vidéo soutenant le boycott, déclarant qu’ils ne « pardonnent ni n’oublient » ce que les autorités ont fait à l’époque ou au cours des quatre décennies précédentes.
La blessure de novembre 2019 est encore fraiche
Selon le quotidien officiel Hamdeli, lundi, « la cicatrice et la blessure de l’incident de novembre 2019 sont fraîches. Les autorités n’ont pas encore publié les détails exacts des journées sanglantes de novembre 2019. Dans le même temps, personne dans les différentes branches ne veut assumer la responsabilité des décisions prises ces jours-là. Le nombre de morts de novembre 2020 est toujours dans les limbes. »
Les gens refusent de laisser les atrocités des mollahs rester impunies. Or Khamenei tente de centraliser le pouvoir avec Raïssi, et leur agitation ne fera que croître.
Source : Stop au Fondamentalisme
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