Zahra Safa’i, Marzieh Farsi, Parastou Mo’ini et Forough Taghipour ont dénoncé les conditions épouvantables régnant dans la prison de Qarchak sous le mandat d’Ebrahim Raïssi, à la tête de l’appareil judiciaire. Ce dernier qui est le candidat favori du guide suprême pour la présidence des mollahs prétend vouloir améliorer la situation dans le pays. Prétentions qu’elles réduisent à néant dans leur lettre.
Dans une partie de leur lettre, les quatre prisonniers politiques détenus dans la prison de Qarchak écrivent :
Le 14e scrutin de la présidentielle est une mise en scène de plus jouée et rejouée avec des acteurs qui se cachent derrière des masques de tromperie et de mensonge…
Parmi ces acteurs se trouve un nom familier. Ces dernières années, de nombreux efforts ont été déployés pour blanchir son nom très noir, mais il n’a pas pu dissimuler son passé sanglant et criminel. Il a joué un rôle important dans le massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988.
En tant que chef du pouvoir judiciaire, il a décrit Qarchak comme “la meilleure prison”. Et ce, alors que les conditions de vie dans cette prison sont épouvantables : manque d’hygiène, portions alimentaires insuffisantes, absence de soins de santé primaires, faible qualité et quantité de nourriture, etc. La drogue y abonde et les détenues souffrent de diverses maladies dermatologiques. Il n’y a pas assez d’espace pour y purger sa peine. Les détenues ont un comportement anormal et immoral en raison du manque de psychothérapie sociale et éthique.
Comment pourrait-on attendre de ceux qui n’ont rien fait pour améliorer les conditions de détention pendant longtemps qu’ils améliorent la situation dans un pays. Le massacre et les diverses formes d’élimination physique ont commencé dans les années 1980. Ces massacres ne prendront fin que lorsque ce régime fasciste sera renversé !
Zahra Safa’i, Marzieh Farsi, Parastou Mo’ini et Forough Taghipour sont détenues pour avoir soutenu l’organisation d’opposition démocratique des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK).
Zahra Safa’i et sa fille, Parastou Mo’ini, ont été condamnées à huit et six ans de prison, respectivement. Forough Taghipour a été condamné à cinq ans de prison. Leur détention à la prison de Qarchak parmi des prisonnières de droit commun viole le principe de la séparation des délits en détention. Des criminelles dangereuses, provoquées par la direction de la prison, ont agressé ces prisonnières politiques à plusieurs reprises et menacé de les tuer.
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