CNRI Femmes – Le ministère des Renseignements du régime clérical a arrêté Moloud Safa’i et Mohammad Massoud Mo’ini à Téhéran le mercredi 16 juin 2021 et les a emmenés à la prison d’Evine, dans le cadre d’une nouvelle vague d’arrestations de partisans de l’OMPI/MEK en Iran. Il s’agit de la sœur et du fils de la prisonnière politique Zahra Safa’i, actuellement détenue à la sinistre prison de Qarchak.
Le ministère du Renseignement (Vevak) a mis à sac le domicile de Mme Safa’i et a confisqué certains des effets personnels de la famille, notamment son téléphone portable et celui de son fils.
Les agents du Vevak ont emmené Moloud Safa’i, 61 ans, au quartier 209 du ministère du Renseignement à Evine.
Moloud Safa’i a déjà été emprisonnée pour ses activités pacifiques. Elle a passé trois mois dans le quartier 209 d’Evine en 2011 pour avoir participé aux funérailles des prisonniers politiques de l’OMPI Ali Saremi, Jafar Kazemi et Mohsen Dokmetchi.
En 2012, le tribunal révolutionnaire de Téhéran, présidé par le juge Salavati l’a condamnée à 5 ans de prison.
Le père de Mme Safa’i était un homme d’affaires renommé du bazar de Téhéran qui a été exécuté en 1981 pour avoir soutenu l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (l’opposition démocratique).
Son mari, Ebrahim Saïdi, employé du département des communications, a également été exécuté par le régime en 1984.
Son neveu, Mohammad Massoud Mo’ini, a été condamné à six ans de prison en janvier.
Selon le verdict rendu le 23 janvier 2021 et rendu public le 7 février, la prisonnière politique Zahra Safa’i, sa fille, la prisonnière politique Parastou Mo’ini, et son fils, Mohammad Massoud Mo’ini, ont été condamnés à un total de 20 ans d’emprisonnement. Zahra Safa’i a été condamnée à huit ans de prison et ses enfants ont été condamnés à six ans chacun.
Ils sont accusés de « rassemblement et de collusion contre la sécurité nationale en communiquant avec l’OMPI », en « faisant avancer les objectifs de l’OMPI » et en « participant aux réunions de l’OMPI ». Ils sont également accusés d’ « activités de propagande contre l’État en écrivant des slogans (sur les murs), en lisant des déclarations et en affichant des banderoles sur la voie publique. »
La prisonnière politique Parastou Mo’ini et son frère, Mohammad Massoud, ont été condamnés à cinq ans de prison pour “rassemblement et collusion” et à un an pour “propagande contre l’État”, soit un total de six ans d’emprisonnement pour chacun.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire