CNRI Femmes – Les veuves iraniennes sont souvent des mères en souffrance dont l’identité est dans l’ombre de leur mari.
Selon un ancien Secrétaire général de l’ONU, “dans les endroits où le statut d’une veuve est lié à celui de son mari, elle peut se retrouver soudain rejetée et isolée. Le mariage – qu’elle le désire ou non – peut être le seul moyen pour une veuve de reprendre pied dans la société”.
En cette journée mondiale de 2020, le Secrétaire général des Nations Unies a déclaré : “Le décès d’un partenaire, quel que soit le moment, peut laisser de nombreuses femmes sans droits à l’héritage ou à la propriété. En période de pandémie, ces pertes sont souvent multipliées pour les veuves et accompagnées de stigmatisation et de discrimination. Les niveaux sans précédent d’isolement et de difficultés économiques engendrés par la crise du COVID-19 peuvent compromettre davantage la capacité des veuves à subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille, les coupant de tout lien social à un moment de profond chagrin.”
Ces problèmes se multiplient pour les veuves iraniennes sous le régime misogyne des mollahs.
Les objectifs des Nations unies visant à cibler les lois discriminatoires et à assurer un soutien social et une protection aux veuves n’ont jamais fait partie du programme des mollahs au pouvoir, et n’en feront jamais partie.
Le chômage, un grave problème pour les veuves iraniennes
Selon certains experts, l’un des problèmes les plus critiques pour les veuves en Iran est le manque d’indépendance financière. Les bas salaires ne leur permettent pas de subvenir à leurs besoins ni de gérer leur vie. L’une des questions les plus importantes pour ces femmes est de trouver un emploi approprié.
Dans de telles situations, les veuves n’ont d’autre choix que de travailler dans des ateliers pour des salaires de misère ou dans des conditions proches de l’esclavage. Ces femmes ne se plaignent pas car elles craignent d’être licenciées. Même si elles se plaignent, il n’y a aucune place pour les droits des femmes dans le système judiciaire misogyne des mollahs.
Les femmes divorcées souffrent davantage que les hommes. Elles ne trouvent pas de travail aussi rapidement que lorsqu’elles étaient mariées, même dans le même environnement de travail. Certaines personnes qui les connaissent demandent une relation ou un mariage temporaire afin de pouvoir abuser d’elles.
Manque de transparence des statistiques
On ne sait pas exactement combien de veuves vivent en Iran. Selon le Centre des statistiques de l’Iran, il y a environ 5,1 millions de veuves ou de femmes divorcées dans le pays (Le journal jahanesanat.ir – 21 septembre 2020).
Cependant, le 4 juillet 2011, le journal Sharq avait évalué ce nombre à 6 millions.
Ce chiffre contradictoire, comme d’autres statistiques sur les problèmes sociaux et économiques en Iran, est due à un manque de transparence. Cependant, les chiffres épars publiés dans les médias du régime montrent une catastrophe plus grande.
Masoumeh Aghapour Alishahi, une députée du Parlement des mollahs, a annoncé en mai 2018 que 24 000 filles veuves avaient moins de 18 ans (Agence Rokna – 28 mai 2018).
Shahrbanou Emami, membre du conseil de Téhéran, a également révélé en 2018 que le nombre de veuves de moins de 15 ans s’élevait à 15 000 (L’agence de presse publique ILNA – 8 mars 2018).
Les problèmes des veuves iraniennes
Les veuves iraniennes souffrent de maladies physiques et mentales, notamment de troubles cardiovasculaires, de diabète et de céphalées de tension, en raison de leur lutte pour survivre.
En outre, les méfaits sociaux tels que la prostitution ou la mendicité en Iran sont en augmentation. Cela est attribué à l’augmentation des taux de divorce, à la diminution de l’âge des femmes divorcées, au coût élevé de la vie et aux problèmes de chômage (The state-run asriran.com – 22 juillet 2020).
Le régime n’a jamais eu pour objectif de faciliter l’emploi des femmes ou de supprimer les obstacles à la participation sociale et politique des femmes, et il ne le fera pas. Au contraire, sa propagande le révèle clairement comme un promoteur unilatéral et du mariage et de la maternité précoces.
Avec sa riche diversité culturelle, la seule façon pour l’Iran de sauver ses veuves est de résoudre le problème à sa source : supprimer le régime misogyne des mollahs.
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