Mme Fat’halian doit recevoir un traitement approprié, alors que son séjour en prison menacerait la santé des autres prisonniers. Les autorités de la prison d’Evine n’ont pas fait passer de tests aux autres prisonniers et ne l’ont pas séparée des autres détenus.
Les services de renseignement ont arrêté l’enseignante à la retraite Nahid Fat’halian à la mi-avril 2020. La 15e branche du tribunal révolutionnaire de Téhéran s’est réunie le 16 septembre 2020 pour examiner son dossier. Les charges retenues contre Mme Fat’halian comprenaient “rassemblement et collusion contre la sécurité nationale”, “propagande contre l’État” et “destruction de biens publics.”
Le procureur a déclaré qu’elle avait participé aux manifestations nationales de novembre 2019, et distribué des affiches et des tracts protestant contre les conditions de vie des enseignants et des retraités.
Le tribunal a cité que des caméras en circuit fermé avaient enregistré sa participation à la destruction d’une banque et à son incendie.
Des agents des services de renseignement ont arrêté l’enseignante à la retraite Nahid Fat’halian le 14 avril 2020 et l’ont soumise à des interrogatoires. Le 9 mai 2020, elle a été transférée dans une cellule d’isolement du centre de détention du ministère du Renseignement connu sous le nom de section 209 de la prison d’Evine. Ses interrogatoires ont pris fin début septembre et elle a été transférée dans le quartier des femmes.
Mme Nahid Fat’halian a été arrêtée avec 17 autres personnes pour des motifs similaires. Le chef d’accusation commun à tous ces citoyens est la “coopération avec l’une des organisations d’opposition (c’est-à-dire l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK)).
La Résistance iranienne a publié un communiqué le 5 mai 2020, publiant les noms et les photos de 20 Iraniens, dont six femmes et deux étudiants d’élite de l’université industrielle Sharif, arrêtés à Téhéran et dans d’autres villes.
Les six femmes arrêtées sont Nahid Fat’halian, Parastou Mo’ini, Zahra Safaei, Forough Taghipour, Marzieh Farsi de Téhéran, et Somayyeh Bidi de Karaj.
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