samedi 12 juin 2021

L’environnement en Iran détruit et massacré par les mollahs misogynes

 CNRI Femmes – Pour la Journée mondiale de l’environnement, on peut passer brièvement en revue les résultats du régime en matière de destruction de l’environnement en Iran.

Les Nations unies soulignent le rôle nécessaire et effectif des femmes dans la préservation de l’environnement. L’ONU souligne également que le succès des programmes de protection de l’environnement est fonction de la participation et de l’autonomisation des femmes. Le régime iranien, cependant, n’a jamais poursuivi de tels objectifs en quarante ans d’existence. Il a en outre détenu et condamné arbitrairement des militants écologistes, dont de nombreuses femmes.

Destruction de l’environnement en Iran

Destruction de l'environnement en Iran

Le régime iranien ne protège pas l’environnement mais le détruit. Par conséquent, il n’a pas pu intégrer les perspectives et les préoccupations liées au genre dans ses politiques environnementales inexistantes. La destruction de l’environnement en Iran a entraîné la pauvreté et le dénuement d’une grande partie de la population.

Si une partie du problème peut être attribuée au changement climatique mondial, le régime doit être blâmé pour avoir adopté de mauvaises politiques qui ont aggravé la situation.

Le régime clérical n’a aucune politique pour conserver et protéger l’environnement. En réalité, il a fait le contraire tout au long de son règne, détruisant les ressources naturelles du pays, ses infrastructures et aggravant la pollution atmosphérique.

La construction sans entrave de barrages et les plans erronés de transfert d’eau d’un bassin à l’autre pour alimenter le programme d’armement nucléaire, l’implantation non contrôlée d’industries et l’accent mis sur une agriculture sans scrupules et à forte consommation afin d’engranger des profits pour la clique au pouvoir ont accéléré le processus de désertification et de sécheresse en Iran.

La gestion inefficace par le régime de la part d’eau naturelle provenant des ressources disponibles a stimulé la désertification en Iran. La désertification n’est plus seulement la sécheresse des terres et des aqueducs, mais la baisse de la fertilité des sols et l’augmentation des migrations font également partie de ses conséquences.

L’une des causes de la migration non désirée des villageois et de l’expansion des bidonvilles autour des métropoles est le manque d’eau et la sécheresse dans différentes parties du pays.

Environ 20 % des terres du pays sont situées sur la bande désertique, que les médias d’État qualifient de séisme silencieux. Actuellement, 18 des 31 provinces et 97 villes iraniennes sont touchées par la désertification, et ces chiffres augmentent chaque année.[1]

La pollution atmosphérique et son impact sur l’environnement en Iran

La pollution atmosphérique augmente et la biodiversité en Iran a subi une destruction sans précédent. Les chiffres publiés par le Global Carbon Project montrent que l’Iran est le septième pollueur atmosphérique au monde avec une émission annuelle de 648 millions de tonnes de dioxyde de carbone. L’assèchement du lac d’Oroumieh dans la province nord-ouest de l’Azerbaïdjan occidental,[2] l’assèchement du Zayandeh Roud à Ispahan, dans le centre de l’Iran, et d’autres rivières, les tempêtes de poussière et la brume sèche dans le sud-ouest de la province du Khouzistan, la rareté de l’eau dans tout le pays, ainsi que les niveaux alarmants de pollution atmosphérique à Téhéran et dans d’autres métropoles, sont quelques-unes des principales catastrophes environnementales de ces dernières années.

La pollution atmosphérique et son impact sur l'environnement en Iran

L’Iran fait désormais partie des pays où le taux d’érosion des sols, d’exploitation des ressources en eau, de désertification, etc. est le plus élevé. Aujourd’hui, il n’y a plus une seule zone humide ou un seul lac vivant dans le pays. [3]

Les ressources en eau souterraine de l’Iran s’épuisent

Les ressources en eau souterraine de l’Iran s’épuisent. L’Iran consomme plus de 85 % de ses ressources en eau douce chaque année, alors que les statistiques mondiales montrent que plus de 60 % de la consommation d’eau est un signe de crise et de stress hydrique. [4]

Le Corps des gardiens de la révolution islamique (pasdarans), qui domine les forces armées et l’économie du pays, a joué un rôle extrêmement destructeur à cet égard.

Les pasdarans, le principal destructeur de l’environnement en Iran

Les ressources en eau souterraine de l'Iran s'épuisent

Les pasdarans ont modifié le cours des rivières et construit de nombreux barrages à des endroits inappropriés pour servir les projets nucléaires et militaires du régime. L’assèchement du lac d’Oroumieh, de la rivière Zayandeh Roud et d’autres rivières importantes dans les provinces du Khouzistan, de Kohguilouyeh-Boyer-Ahmad est attribué à des projets des pasdarans. [5]

Le Siège de construction Khatam al Anbiya du CGRI est l’un des organes du régime qui participe pleinement à la destruction de l’environnement et des ressources naturelles de l’Iran. L’entreprise a annoncé en septembre 2020 qu’elle avait des projets de construction d’une valeur de 10 000 milliards de tomans en cours dans la seule province d’Azerbaïdjan occidental. La construction de barrages fait partie de son carton de projets.

Le Siège de construction Khatam al Anbiya des pasdarans a construit au moins 62 barrages à travers le pays ; cela représente 50 % des réservoirs et barrages iraniens. L’entreprise a actuellement 285 projets de construction en cours. [6]

Reza Bayani, directeur des études de l’Organisation des forêts, a déclaré à ISNA que 12 000 hectares de forêts ont été détruits chaque année en Iran entre 2015 et 2020. (Agence ISNA – 4 juin 2020).

La sécheresse, cause majeure d’exode rural et de l’apparition des bidonvilles

Le régime a donné l’autorisation de raser de grandes parties des forêts iraniennes pour exporter le bois du pays en contrebande, construire des hôtels et des bâtiments dans le cours naturel des rivières dans le but de gagner toujours plus d’argent. Il exporte l’eau du pays pour en tirer des profits économiques et politiques. [7]   

Il a bradé la mer Caspienne et permis aux entreprises chinoises d’utiliser des méthodes de pêche industrielle causant des dommages irréversibles à l’environnement du golfe Persique. Ce faisant, il a pratiquement éliminé la source de revenus des populations locales et largement contribué aux destructions causées par les catastrophes naturelles, comme ce fut le cas lors des crues soudaines qui ont emporté de grandes parties du pays au printemps 2019 et après.

Les pasdarans, le principal destructeur de l'environnement en Iran

“Les barrages construits par le ministère de l’Énergie à la source de la rivière Kor ont stocké de l’eau derrière ces barrages. La vision économique et orientée vers le profit du ministère de l’Énergie a laissé les villageois sans eau et a conduit à des migrations non désirées et à la création de bidonvilles autour des grandes villes.” (Agence ILNA – 15 décembre 2018).

En raison de ces politiques destructrices, quiconque tente de prendre la moindre mesure pour préserver volontairement l’environnement et les ressources naturelles, entre automatiquement en collision avec les intérêts de l’État et est accusé de mettre en péril la sécurité nationale.

Les employés de l’Organisation de la protection de l’environnement ont organisé une manifestation le 26 octobre 2015, pour protester contre la mauvaise gestion de l’environnement, en passant outre les avis des experts. La direction de cette organisation a ordonné aux manifestants de partir s’ils n’étaient pas contents … [8]


[1] Site Gostaresh News, 2 mai 2021

[2] L’assèchement du lac d’Oroumieh fait peser un risque de maladie pour 14 millions de personnes, www.ncr-iran.org, July 26, 2017

[3] Isa Kalantari, le chef de l’Agence pour la protection de l’environnement, agence ISNA, 15 octobre 2017

[4] Site Gostaresh News, 2 mai 2021

[5] Agence du club des jeunes journalists, affiliée au pouvoir, 3 septembre 2020

[6] Agence Tasnim, 25 septembre 2020 ; agence Mehr 21 septembre 2020

[7] Selon un reportage diffusé sur une chaîne de télévision irakienne, le ministre iranien des Affaires étrangères, Javad Zarif, a mené des négociations avec l’Irak l’année dernière sur l’exportation de l’eau du Khouzistan vers Bassora. Cet événement n’a pas été relayé par les agences de presse iraniennes et les Iraniens l’ignoraient jusqu’à ce que la chaîne de télévision al-Baladi le couvre. Des vidéos amateurs ont également été diffusées en ligne, montrant de gros tuyaux transportant de l’eau douce vers l’Irak.

[8] Agence Fars, TNews.ir, 26 octobre 2015

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