Dimanche 9 octobre, au 24e jour du soulèvement, des jeunes, des étudiants et des lycéens ont manifesté et se sont opposés aux forces répressives. Cela s’est passé à Téhéran et dans diverses villes dont Karadj, Machad, Marivan, Mahabad, Ferdis de Karaj, Shahr-e-Rey, Qazvine, Kermanchah, Arak ou encore Bandar-Abbas. Dans certains secteurs de Téhéran, à Marivan, Mahabad et Fardis de Karadj, les commerçants et les bazars se sont mis en grève en soutien au soulèvement.
Des étudiants des universités de Téhéran, Amir Kabir, Khajeh Nassir, Al-Zahra, Allameh, Tarbiat Modaress, de l’université d’Arak, de celles de Barajin de Qazvine et Razi de Kermanchah ont organisé des manifestations et des sit-in. Ils scandaient : « non ce n’est pas une contestation, c’est une révolution », « pauvreté, corruption et injustice, honte à cette tyrannie», «ce n’est pas seulement aujourd’hui, ça sera tous les jours », et « de Zahedan à Téhéran, je sacrifie ma vie pour l’Iran ».
Des lycéens ont manifesté dans les rues Pirizou et Sadeghieh de Téhéran, à Fardis de Karaj, à Shahr-e-Ray et à Machad avec les slogans « à bas Khamenei », « à bas le dictateur », « c’est une année de sacrifice, on va renverser Khamenei », « ils ont pris notre Nika et nous ont rendu son cadavre » et « c’est le dernier message, l’objectif est le régime».
A Bandar-Abbas, des agents ont agressé des lycéennes qui manifestaient ; celles-ci ont répliqué en leur lançant « ordures, ordures ». Dans certains établissements scolaires, des agents en civil avec des camionnettes sans plaques d’immatriculation et des policiers sont venus arrêter des élèves, mais les familles sont rapidement arrivées à l’école pour les en empêcher.
A Téhéran, redoutant les incendies de poubelles et de préfabriqués de la police par les jeunes, le régime a commencé à les enlever ici et là.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 9 octobre 2022
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