Le samedi 8 octobre, la vague du soulèvement national a balayé au moins 21 provinces en plus de celle de Téhéran.
Sanandaj a été le théâtre de l’insurrection courageuse de la population qui s’est heurtée aux forces répressives de l’ennemi. La population s’est emparée du commissariat de police n°25 avant d’y mettre le feu. La jeunesse insurgée a incendié la base des pasdaran de la ville et la mairie du village voisin de Naysar.
Toujours à Sanandaj, dans la soirée du samedi 8 octobre, la jeunesse intrépide a pris le contrôle de rues en y allumant des feux et en incendiant de nombreux centres répressifs, comme celui de la promotion de la vertu et de la prohibition du vice. Les pasdaran ont fouillé chaque immeuble et maison de la rue Jam-e-Jam à la recherche de manifestants et ont tiré des salves de balles sur plusieurs portes d’entrée. Des jeunes ont été tués par les forces de Khamenei. Dans la rue du 6-Bahman, des agents ont tiré sur le conducteur d’une voiture qui klaxonnait en signe de solidarité avec les manifestants et l’ont tué. De jeunes rebelles ont détruit des caméras de surveillance de la ville et roué de coup un agent dans la rue Adab.
A Machad les gens ont incendié un véhicule des forces répressives et passé à tabac un milicien du Bassidj. Sur la place Pajouhech les manifestants scandaient : « Miliciens qui touchez vos rations, mangez bien, c’est la dernière ». Des agents ont lancé des gaz lacrymogènes et tiré avec des fusils à plomb en faisant des blessés, et les jeunes ont répliqué à coups de cocktails molotov.
À Kermanchah, les gens ont manifesté en allumant des feux dans la rue. A Javanroud, au Kurdistan, les gens ont mis le feu à une grande bannière de Khamenei et des accrochages ont éclaté jusqu’au bout de la nuit, la jeunesse prenant le contrôle de certaines parties de la ville. À Kamiyaran, les manifestants ont bloqué les rues en brûlant des poubelles et et se sont heurtés aux forces ennemies. Les jeunes de Boukan ont pris le contrôle de quartiers de la ville en barricadant et en fermant les rues.
A Karadj, la jeunesse insurgée a incendié 4 voitures et 2 motos des forces répressives et un grand panneau de Qassem Soleimani. Dans le quartier de Gohardacht, des jeunes ont bloqué le passage aux agents en allumant des feux. Les habitants de Hamadan ont fermé le pont stratégique de Qeshlaq.
A Ispahan, les forces répressives ont patrouillé avec des hélicoptères dans la crainte du soulèvement. À Jolfa, dans la province d’Ispahan, les gens ont organisé une manifestation nocturne avec le slogan « à coup de canon, de char ou de mitraille, que les mollahs aillent au diable ».
À Kerman, la rue Shahab et la place Azadi ont été le théâtre de manifestations aux cris de « liberté, liberté » et des agents ont ouvert le feu sur la foule. À Zandjan, Rafsandjan, Kachan et Shahine-Shahr, les gens ont manifesté. À Semnan, Ilam, Tabriz et Babol, les étudiants ont manifesté et se sont mis en grève.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 9 octobre 2022
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