mercredi 12 octobre 2022

Au 27e jour du soulèvement, grève du bazar, de la pétrochimie, manifestations étudiantes et lycéennes, accrochages à Téhéran et en province

 Soulèvement en Iran – N°50

Le 27e jour du soulèvement national a été emaillé de grèves de commerçants, de manifestations d’étudiants, de lycéens et d’avocats, et dans les heures qui ont suivi, de manifestations et d’affrontements entre jeunes et forces répressives dans des dizaines d’endroits à Téhéran et dans le pays.

Mercredi matin, la grève des commerçants et des bazaris s’est largement poursuivie à Sanandaj, Kermanchah, Baneh, Marivan, Sarpol Zahab, Boukan, Dehgolan, Saqqez, etc. Des parties des bazars de Téhéran et Machad ont rejoint la grève. Malgré les menaces et l’arrestation de commerçants, les forces de sécurité n’ont pas pu les contraindre à briser la grève.

À Téhéran, les gens se sont rassemblés dans différents points, notamment Vali Asr, Shariati, Taleghani, Kargar, Sadeghieh, Palestine, Lalezar, la place Azadi, le boulevard Ferdous, le passage Aladdin, le passage Kashani, Molavi et Sadeghieh. Ils ont manifesté en scandant « à bas le dictateur », « à coups de canon, de char ou de mitrailles que les mollahs aillent au diable », « c’est une année de sacrifice, on va renverser Seyyed Ali [Khamenei] ». Des accrochages ont éclaté avec les forces de sécurité et les agents en civil. Dans certains endroits comme la place Azadi, les agents ont tiré sur la foule.

A Téhéran, un groupe d’avocats s’est rassemblé devant le bâtiment de l’Association du barreau et a scandé « libérez les prisonniers politiques », « de Zahedan à Sanandaj, je donne ma vie pour l’Iran ». Les forces répressives les ont chargés à coups de gaz lacrymogènes.

À Gohardacht de Karadj, des gens et des étudiants ont manifesté en scandant « à bas le tyran, qu’il soit chah ou mollah » et « liberté, liberté, à bas Khamenei », et les forces répressives leur ont tiré dessus. A Fardis de Karadj, les manifestants ont bloqué la route aux agents en élevant des barrages routiers et en allumant des feux.

A Saqqez, les manifestations et rassemblements de jeunes insurgés ont conduit à des affrontements avec les agents et les jeunes ont barricadé la rue. A Racht, les gens ont scandé « du Kurdistan au Guilan, je donne ma vie pour l’Iran » et des jeunes ont foncé sur des policiers qui tentaient d’arrêter une manifestante. Les manifestations sur le boulevard Moalem de Racht ont conduit à des affrontements avec les agents répressifs. Des manifestations et des heurts similaires ont eu lieu à Chiraz, Ispahan, Babol, Shahinshahr, Machad et Abadeh.

Des étudiants de diverses universités de la capitale dont celles de Tarbiat Moalem et Téhéran, celles de Guilan, Raja’i, etc., ont manifesté. Dans certaines villes, comme Téhéran et Gorgan, des étudiants ont battu le pavé en scandant « à bas le dictateur ». A Téhéran, des gaz lacrymogènes ont été tirés sur des écolières du primaire à l’école Tarbiat 2.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 12 octobre 2022

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